En fin de contrat le 30 juin avec Chelsea, Antonio Rüdiger a décidé de partir librement et gratuitement vers le Real Madrid cet été. Alors qu'il a officiellement signé en faveur du club merengue, l'international allemand s'est totalement livré sur son transfert. Des premières discussions à sa signature finale, Antonio Rüdiger n'a éludé aucun détail.
Après cinq saisons de bons et loyaux services à Chelsea, Antonio Rüdiger a décidé de migrer vers d'autres horizons. En fin de contrat le 30 juin avec les Blues de Thomas Tuchel, l'international allemand a préféré s'engager librement et gratuitement en faveur du Real Madrid, plutôt que de parapher un nouveau bail avec le club londonien. Un choix qu'il ne regrette pas du tout. Présent en conférence de presse ce lundi, Antonio Rüdiger s'est totalement enflammé pour son transfert au Real Madrid et n'a pas manqué de raconter tous les moments clés des négociations avant de parapher son contrat avec le club emmené par Carlo Ancelotti.
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— le10sport (@le10sport) June 20, 2022
«J'ai parlé directement avec Ancelotti en avril, c'est là que j'ai pris ma décision de jouer pour Madrid»
« (Que vous a-t-on dit à propos du vestiaire du Real Madrid ?) La chose la plus importante ici est de gagner, cela a été démontré au fil des années, puisqu'ils ont remporté de nombreux titres. Quoi qu'il arrive à l'extérieur, l'équipe cherche toujours à gagner. (Que pouvez-vous apporter dans la compétition avec Eder Militao et David Alaba ? Il est normal qu'un club comme Madrid ait beaucoup de bons joueurs, mais j'ai une énorme confiance en moi. Je veux être compétitif, ce qui est toujours sain, afin que nous puissions tous continuer à nous améliorer. Je suis très excité, j'ai hâte d'y être. Quand a eu lieu le premier contact avec Madrid ? En septembre 2021, au début, c'était avec mon agent. La deuxième fois, j'ai parlé directement avec Ancelotti en avril. C'était le moment clé, car c'est là que j'ai pris ma décision de jouer pour Madrid. (Qu'a représenté Madrid tout au long de votre vie ?) Je me souviens beaucoup de Ronaldo Nazario, par exemple, c'était mon idole. Là où j'ai grandi, nous voulions tous être des attaquants et, en particulier, lui. Je me souviens aussi de Zidane et de son but contre Leverkusen. Si Carlo Ancelotti m'a donné des garanties en terme de temps de jeu ? J'ai parlé à Ancelotti et il m'a dit qu'il me voulait, qu'il me faisait confiance, que je pouvais aider cette équipe. À mon âge, c'est suffisant ! Nous parlons de M. Ancelotti ! Il est évident que la concurrence sera rude à Madrid, mais je suis prêt. (Cela vous met-il la pression de venir dans un club qui vient de remporter trois titres ?) Je sais que je fais un pas très important et je suis une personne qui essaie d'apprécier la pression. Je fais ce que j'aime et je me considère chanceux. Cette pression est une pression que j'aime. Comment ai-je vécu les remontadas du Real Madrid en Ligue des Champions ? Ce que Madrid a fait cette Ligue des champions est quelque chose que je ne saurais même pas comment décrire : incroyable, incroyable. Évidemment, quand la finale a été jouée, je savais que je venais à Madrid et que je partais avec eux. J'ai été ravi qu'ils aient gagné. Si ç'a a été difficile d'affronter le Real Madrid en Ligue des Champions, en sachant que j'étais presque sûr de signer ? Ce n'était pas facile, parce que ce n'était pas clair non plus. Je suis un professionnel et à ce moment-là, mon objectif était d'éliminer le Real Madrid, bien que nous n'y soyons pas parvenus. Je n'ai pas eu de mal à rester concentré, pour être honnête. (Comment cela s'est passé lorsque vous avez annoncé à votre famille que vous alliez à Madrid ?) Ma famille était ravie de cette possibilité. Ils ne connaissent pas grand-chose au football, mais ils connaissent le Real Madrid. J'ai parlé à ma femme... et la décision a été rapide. Quelle sera la principale différence entre jouer pour Chelsea et pour Madrid ? Je n'aime pas comparer. Tous les clubs pour lesquels j'ai joué ont été très importants pour ma carrière. Ici, à Madrid, il y a beaucoup de pression, mais il faut savoir en profiter », a développé Antonio Rüdiger dans des propos rapportés par AS.