Sous contrat avec le RC Lens jusqu'en juin 2023, Jonathan Clauss, qui reste sur deux très belles saisons dans le nord de la France, sera très convoité cet été. Plusieurs clubs sont déjà intéressés, à l'image de l'OM. Mais le club phocéen risque d'avoir du mal à rivaliser face à la concurrence. Malgré tout, Jonathan Clauss reste serein.
Jonathan Clauss vient de boucler une deuxième saison très impressionnante avec le RC Lens. Après la révélation lors du précédent exercice, c'est cette fois-ci une confirmation pour le piston lensois qui a profité de ses excellentes prestations pour être convoqué en équipe de France. Par conséquent, Jonathan Clauss est très convoité sur le marché où son profil est très rare. Sous contrat jusqu'en 2023, le joueur des Sang-et-Or est notamment dans le viseur de l'OM et d'autres grands clubs européens. Interrogé sur son futur, Jonathan Clauss n'écarte d'ailleurs aucune option.
Jonathan Clauss encore tricolore ??Le piston droit artésien a été appelé par le sélectionneur de l'@equipedefrance qui disputera prochainement 4 matchs en #LigueDesNations ? ?? le 03/06?? le 06/06?? le 10/06?? le 13/06#SiFierDEtreLensois pic.twitter.com/pMXW1hMFOI
— Racing Club de Lens (@RCLens) May 19, 2022
Clauss n'écarte rien pour son avenir
Dans les colonnes de La Voix du Nord, Jonathan Clauss a ainsi été invité à commenter l'intérêt de l'Atlético de Madrid. « Des discussions il y en a, il y en aura encore, avec beaucoup de gens sans doute. Mais si ça se trouve, l’Atlético en a déjà eu avec Lens et je ne suis même pas au courant… Mon agent est très bon, il y a des rumeurs qui circulent et lui me dit clairement les choses. Tant qu’il n’y a rien sur la table, que Lens n’est pas au courant de tout, on ne se prendra pas la tête », assure-t-il avant d'être relancé sur la possibilité de rejoindre Chelsea : « Il paraît… Il y a Chelsea, j’ai lu Marseille, Nice, des grands noms du foot, c’est flatteur. Mais entre un coup de téléphone pour dire un intérêt et un contrat sur la table, il y a un monde encore. Je laisse venir. Partir pour partir, c’est inutile, et je n’en ai pas envie. Quand ça viendra, on se mettra autour d’une table et on discutera, sans que je me précipite pour partir ou rester. » Cependant, malgré tout l'engouement qu'il suscite, Jonathan Clauss explique que grâce à son parcours atypique, il vivra quoi qu'il arrive un mercato heureux : « J’ai vécu des mercatos compliqués aussi, quand personne ne veut de vous. Je veux vivre un mercato heureux, peu importe l’issue et je ne me prends pas la tête là-dessus. En Ligue 2 avec Quevilly, on était descendus, mes agents m’avaient dit ne t’inquiète pas, on va te trouver un club en Ligue 2 et je me suis retrouvé à l’essai en Biélorussie un mois après, parce que je n’avais pas de club... Sur un coup de chance, le latéral droit de Bielefeld (D2 allemande son club avant Lens, de 2018 à 2020) se blesse et le club m’appelle pour une semaine d’essai. J’ai failli arrêter le foot pendant ce mercato-là, ça s’est joué en une heure. C’était il y a quatre ans. »