Aujourd’hui à Naples, Anthony Réveillère est revenu sur son transfert avorté au PSG. L’ancien joueur de l’OL reconnaît avoir douté lors de sa visite médicale en Italie.
Tout proche de rejoindre le PSG en aout 2012 afin de concurrencer Christophe Jallet au poste de latéral droit, Anthony Réveillère n’avait finalement pas été transféré suite à sa visite médicale et le diagnostic du médecin Éric Rolland sur l'état des genoux du défenseur. Depuis l’ancien joueur de l’OL s’est engagé avec Naples. L’occasion pour revenir sur un non-transfert qui avait fait beaucoup de bruit. «Je savais que ma signature à Naples passait par cette visite médicale. Et c'est sûr que quand on reste sur celle du PSG, où j'avais été recalé en août 2012, ça met toujours un peu le doute. »
« FORCÉMENT, ÇA MET LES POINTS SUR LES I »
« Lors de cette visite médicale pour le Napoli, j'ai passé tous les tests qui existaient, dont certains que je ne connaissais pas, a justifié Anthony Réveillère dans un large entretien accordé à France Football. Au final, il y a eu le feu vert médical, la meilleure réponse par rapport à toutes les rumeurs évoquées pendant le mercato, par rapport à ce qui s'était passé avec le PSG... Forcément, ça met les points sur les i. Le fait d'avoir été recalé au PSG il y a un an, ç'avait fait beaucoup de bruit. Maintenant, on ne va plus me saouler avec ça. »
« ENCORE PLUS DE RAGE DE VAINCRE »
« Le docteur Rolland ? Seul le terrain permet de juger ça. Il avait son avis que je respecte et je lui avais donné le mien. À la fin, on s'était serré la main. Je n'en ai pas fait une affaire d'État. Mais ç'avait fait un tapage médiatique dont je me serais bien passé, a-t-il ajouté. Quand j'étais revenu à l'OL après cet épisode, ça m'avait donné encore plus la rage de vaincre, l'envie de démontrer qu'il n'y avait aucun souci physique. C'est pour ça que j'ai fait une bonne saison l'an passé. Dans le foot, on se prend tous des claques. Le plus important, c'est d'avoir la bonne réaction. »