Alors que le PSG a été confronté à de nombreux départs libres au sein de son centre de formation, Leonardo n’a pas manqué de pointer du doigt la réglementation en France en matière de contrats.
La dernière fenêtre estivale des transferts a été un cas d’école pour démontrer la difficulté du PSG à conserver ses jeunes. En effet, arrivant au terme de leur contrat aspirant, Tanguy Kouassi et Adil Aouchiche sont partis librement pour respectivement rejoindre le Bayern Munich et l’AS Saint-Etienne. Et cette situation pourrait se reproduire l’été prochain dans la mesure où KaysRuiz arrivera en fin de contrat le 30 juin et qu’il est annoncé depuis quelques semaines qu’il ne le prolongera pas. Ainsi, le PSG va une nouvelle fois perdre l’un de ses jeunes joueurs prometteurs, mais toute la question est de savoir pour quelle raison ces derniers décident d’aller voir ailleurs. Et aux yeux de Leonardo, cela n’a rien à voir avec le fait que le club parisien ne leur garantirait pas suffisamment de temps de jeu. En effet, dans un entretien accordé à France Bleu, le directeur sportif de l’écurie francilienne a pointé du doigt la règlementation française au sujet des premiers contrats professionnel, qui limite la durée de ceux-ci à trois ans seulement.
« Ce n’est pas vrai que les jeunes n’ont pas eu l’opportunité de jouer avec l’équipe pro »
« Si on regarde ces dernières années, ce n’est pas vrai que les jeunes n’ont pas eu l’opportunité de jouer avec l’équipe pro. Si on parle de Rabiot, d’Areola, de Kimpembe, de Dagba, de ceux qui sont partis comme Nkunku, Diaby ou Nsoki, à la fin il y a eu beaucoup de joueurs de centre de formation qui ont joué, sans parler de Kouassi l'an dernier. Mais cela dépasse le cadre du PSG. Aujourd’hui, il y’a une règle qui stipule que tu es obligé de faire que 3 ans de contrat avec un gamin qui a 16 ans. À 19 ans, il est libre. Ce moment-là est le plus important pour un gamin pour voir s’il devient pro ou pas, s’il y a une vraie possibilité. Si tu le fais jouer dans l’équipe première, il commence à lui arriver beaucoup de choses. Parce que, aujourd’hui, le Français est prêt pour partir à 16, 17, 18, ans. Un Espagnol, un Anglais, un Allemand, un Italien, ils ne sont pas prêts pour partir, ils n’ont même pas dans leur tête l’idée de partir. Ça peut arriver oui, mais c’est beaucoup moins commun par rapport au passé », a expliqué Leonardo dans des propos rapportés par CulturePSG.