Mercato - PSG : Cette sortie totalement ahurissante sur le prix de Mbappe !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que la crise liée à la pandémie de Covid-19 devrait avoir un impact majeur sur l'économie mondiale, et donc sur le marché des transferts dans le football, Daniel Cohn-Bendit estime que les prix vont chuter, même pour Kylian Mbappé.

Cet été, le marché des transferts risque bien d'être totalement chamboulé. D'une part, les dates d'ouverture du mercato sont encore inconnues, mais surtout, il est impossible de prévoir quel sera l'impact de la crise du Covid-19 sur l'économie du football. La valeur des joueurs risque de chuter à court terme compte tenu du fait que de nombreux clubs seront contraints de vendre et que les clubs acheteurs auront moins de moyens. A tel point que selon Daniel Cohn-Bendit, un des leaders de mai 68, le prix de Kylian Mbappé pourrait ne pas dépasser les 40M€. C'est en tout cas le souhait le plus cher de l'homme politique.

«Demain, Mbappé coûtera au plus 35-40M€ et non plus 200M€»

« Cette crise va nettoyer l’irrationalité du sport professionnel. C’est comme s’il y avait eu une attaque nucléaire et qu’il fallait reconstruire, mais sur d’autres bases. Demain, Mbappé coûtera au plus 35-40M€ et non plus 200M€. Et qui pourra l’acheter ? Il va y avoir une régulation de fait. Aller encore plus loin sur un salary cap serait nécessaire. C’est une réorganisation qui ne passe pas seulement par le salaire des joueurs, mais aussi par le droit à l’image et la publicité. Il faut casser le système des managers, de ceux qui font des affaires. Il faudrait repenser toute l’organisation du financement par les médias. Quand vous avez des négociations entre les instances pour les retransmissions des matches, il faudrait un pourcentage, à définir, qui aille pour le sport olympique et un autre pour le sport amateur par exemple. On peut rêver d’une "sobriété heureuse", mais un peu plus de sobriété me suffit. Un peu plus de sobriété et un peu plus d’égalité, ce serait déjà pas mal. Les joueurs de foot ne joueront pas moins bien s’ils sont moins payés », confie Daniel Cohn-Bendit à Ouest France.

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