Mercato - OM : Transfert bouclé au FC Nantes, il raconte tout
Thibault Morlain

Cadre et capitaine aujourd’hui de l’OM, Valentin Rongier a rejoint le club phocéen à l’été 2019. Au terme d’un feuilleton riche en rebondissements, le milieu de terrain s’est engagé en provenance du FC Nantes, son club formateur. Révélé chez les Canaris, Rongier a donc décidé de passer un nouveau cap en signant à l’OM, un transfert sur lequel il est revenu…

Depuis 2019, Valentin Rongier est un joueur de l’OM. Si ce transfert n’a pas été simple, le milieu de terrain a bel et bien fini par quitter le FC Nantes, son club formateur, pour rejoindre la Canebière. Un soulagement pour Rongier, qui souhaitait rejoindre l’OM afin de débuter un nouveau chapitre et grandir.

« J’avais dit à mon président, c’est maintenant ou jamais »

Comment Valentin Rongier en est alors arrivé à quitter le FC Nantes pour l’OM ? Dans un entretien pour Colinterview, l’Olympien a expliqué à propos de son départ des Canaris : « Ça faisait déjà deux ans, avant que je signe, que j’avais fait part au président de mon envie d’ailleurs. Non pas que je n’aimais pas le club de Nantes, je savais que dans le foot, pour évoluer, il faut être ambitieux. Mon agent avait déjà eu des contacts à l’époque avec l’OM, ça n’avait pas abouti, ils avaient fait d’autres choix. Ils sont revenus à la charge l’année d’après et j’avais dit à mon président, c’est maintenant ou jamais, j’ai 24 ans, il faut me laisser partir ».

« J’avais eu Villas-Boas au téléphone pendant l’été »

A l’été 2019, Valentin Rongier s’est alors engagé avec l’OM. Une arrivée à Marseille à propos de laquelle il a confié : « Ce qui me saute aux yeux à mon arrivée à l’OM ? La ferveur et l’engouement des gens. A Nantes, il y a beaucoup de ferveur, mais à Marseille, c’est une religion. Tout le monde supporte l’OM. Moi ce qui m’avait marqué, c’est qu’au bout de 4 jours, je dormais à l’hôtel, je prenais le tunnel du Prado pour aller à l’entraînement, un mec m’avait reconnu et arrêté pour me demander une photo. J’avais compris où j’étais arrivé. C’était la passion, il n’y a pas de limite ».

« J’avais eu Villas-Boas au téléphone pendant l’été. Il devait attendre de vendre quelqu’un pour que je puisse venir après il y a eu mon transfert rocambolesque. Il m’avait dit : « On t’attend ». Ça m’avait rassuré », a ajouté Rongier.

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