Formé à l’OM, Samir Nasri l’a définitivement quitté en 2008, pour prendre la direction d’Arsenal. Mais l’ancien international français aurait pu y faire son retour. En effet, il a révélé que Jorge Sampaoli, qu’il a connu au FC Séville entre 2016 et 2017, avait essayé de l’emmener avec lui à Marseille.
Désormais consultant pour Canal+, Samir Nasri s’est récemment confié dans un entretien accordé à First Team. Il y évoque notamment son club formateur, l’OM, qui ne l’a jamais sollicité pour devenir entraîneur. Cependant, il a indiqué que Jorge Sampaoli avait essayé de le faire revenir à Marseille.
Mercato : L’OM veut boucler le transfert d’un international français https://t.co/0v3dXPbdhD pic.twitter.com/Me0kuXD2Zm
— le10sport (@le10sport) June 2, 2024
« Il m’avait d’ailleurs proposé de revenir avec lui à Marseille »
« Il manque de stabilité à l’OM. C’est difficile de trouver cette stabilité quand tu changes d’entraîneur chaque année. Ils ont essayé de s’inscrire dans la durée avec Sampaoli. Il devait rester, mais il est parti à cause de ses demandes particulières en termes de mercato. C’est quelqu’un d’ambitieux que j’ai connu à Séville. Il m’avait d’ailleurs proposé de revenir avec lui à Marseille. Sampaoli est parti juste avant le début de la pré-saison », a déclaré Samir Nasri, au moment d’évoquer l’instabilité des dernières années sur le banc de l’OM.
« Quand tu changes d’entraîneur chaque année, il n’y a aucune stabilité »
Des changements d’entraîneurs incessants qui mènent également beaucoup de mouvements sur le mercato à l’OM : « Ensuite, tu prends Tudor, qui fait une saison et finit par partir lui aussi. Mais les demandes de Tudor et celles de Sampaoli ne sont pas les mêmes, donc tu dois changer d’effectif. Ensuite, tu nommes Marcelino suite aux refus de Gallardo et Fonseca. Lui joue en 4-4-2, alors que la saison précédente l’OM évoluait en 3-4-3. Après, Marcelino part pour des raisons bien précises, tu engages Gattuso en pompier puis Jean-Louis Gasset. Aujourd’hui, Marseille veut s’inscrire dans un projet sur 3 ans avec un nouvel entraîneur. C’est lui qui va dicter les contours de celui-ci. C’est à partir de là qu’on pourra juger la politique sportive, mais quand tu changes d’entraîneur chaque année, il n’y a aucune stabilité. »