En pleine restructuration de son organigramme en vue de lancer la phase 2 du projet McCourt, Jacques-Henri Eyraud semble vouloir s'inspirer de la hiérarchie mise en place par Nasser Al-Khelaïfi au PSG. Explications.
Avec le départ d'Andoni Zubizarreta, l'Olympique de Marseille ne va pas simplement se mettre en quête d'un nouveau directeur sportif. Ce sera effectivement une petite révolution en interne. Ces derniers jours, Jacques-Henri Eyraud a ainsi dévoilé son plan de restructuration pour l'organigramme du club phocéen, et il s'est montré très clair, il veut deux nouvelles têtes pensantes à ses côtés, un « head of football » et « head of business ». Des postes qui semblent novateurs, mais en réalité le futur organigramme de l'OM pourrait largement ressembler à celui du PSG qui a préféré employer des termes français.
Eyraud veut son Leonardo et son Jean-Claude Blanc
En effet, 20 Minutes s'est penché sur la question et souligne que le modèle utiliser par Jacques-Henri Eyraud ressemble à celui des grands clubs européens et notamment du PSG. Bien que des termes anglais soient utilisés par le président de l'OM, les « head of football » et « head of business » marseillais ressemblent aux directeur sportif et directeur général parisiens, à savoir Leonardo et Jean-Claude Blanc. Et pour cause, l'idée du président olympien et d'avoir un dirigeant qui s'occupe du recrutement et de la stratégie sportive, et un autre dirigeant s'occupant de la partie hors football, et donc administrative et marketing. Cela permettrait à l'entraîneur de se concentrer uniquement sur le terrain afin d'obtenir les meilleurs résultats possibles, mais également à Jacques-Henri Eyraud de prendre du recul. « Il a restructuré les équipes pendant quatre ans. Maintenant, il va se positionner en tant que président, plus dans les instances. Il aura deux personnes en dessous de lui pour chapoter l’OM au quotidien », explique un dirigeant marseillais à 20 Minutes. Vous l'aurez compris, cela ressemble grandement à la fonction de Nasser Al-Khelaïfi au PSG. Autrement dit, pour la phase 2 du projet McCourt, Jacques-Henri Eyraud pourrait suivre l'exemple parisien. Reste désormais à savoir qui jouera les rôles de Leonardo pour le foot et de Jean-Claude Blanc pour le business.