Mercato - OM : Harit, Tudor... La folle anecdote de Longoria
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Comme en 2021, Amine Harit a débarqué à l'OM dans les dernières heures du mercato estival. Prêté avec option d'achat, l'international marocain sera même transféré définitivement en fin de saison. Pablo Longoria explique qu'il a quand même du convaincre Igor Tudor.

Cet été, dans les dernières heures du mercato, l'OM a obtenu le prêt d'Amine Harit en provenance de Schalke 04. Son option d'achat est d'ailleurs d'ores et déjà levée puisqu'il a disputé 15 matches depuis son arrivée à Marseille l'été dernier. Et Pablo Longoria est revenu sur ce dossier dans une interview accordée à Foot Mercato.

«Amine, c'est quelqu'un de très important»

« Amine, c'est quelqu'un de très important. Au niveau du groupe, au niveau sportif. Dans le football, il y a bien évidemment le sportif, mais il y a aussi la mentalité personnelle. Tu fais un groupe de 21, 22 joueurs, qui travaillent tous les jours ensemble et qui forment, ce qui est le plus important : une équipe. Amine, c'est quelqu'un d'extraordinaire pour cela, en plus de son niveau footballistique. Quel discours j'ai eu pendant tout l'été ? Pour moi, c'était facile. Pour faire un transfert, tu dois avoir le consensus de tout le monde. Dans ce cas, il fallait le coach, David (Friio, le directeur sportif, ndlr), Javier et moi. Il fallait que tout le monde soit convaincu. J'ai dit à Amine de rester tranquille parce que dans la vie, les choses qui doivent arriver arrivent et que ça va être facile qu'il fasse le consensus. Le consensus est arrivé en août », lance le président de l'OM avant d'expliquer la façon dont il a convaincu Igor Tudor.

«Voilà, c'est un joueur que tu ne connais pas»

« Il fallait aussi que nous, en groupe de travail, on comprenne Igor Tudor : comment il voulait jouer, de quoi il avait besoin ? Parce que tu te retrouves avec un coach qui vient d'arriver, lors d'une présaison dans laquelle tu dois chercher, dans une situation particulière, à gagner le respect de tout le monde. Au niveau de tes concepts, de tes entraînements, de ta personnalité et de ton travail au quotidien. Après si tu arrives à faire une chose dont tu es à 200% convaincu, ce que j'ai été depuis le premier jour avec Amine, tu vas voir Igor en lui disant : "voilà, c'est un joueur que tu ne connais pas". Au niveau de la psychologie, en tant que dirigeant, c'est mieux si le coach te dit que le joueur te plaît, qu'il serait content de l'avoir. On a attendu pour Amine que tout le monde soit absolument convaincu pour pouvoir protéger le joueur », ajoute Pablo Longoria.

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