Mercato - OM : Dépression, transfert... Les terribles révélations de Thauvin sur son départ
Amadou Diawara

Lors de l'été 2021 avec l'OM, Florian Thauvin a pris la décision surprenante de rejoindre les Tigres de Monterrey librement et gratuitement. Interrogé sur son départ ce vendredi, l'attaquant français a expliqué toutes les raisons qui l'ont poussées à prendre cette décision. Et l'une d'entre-elles est qu'il avait fini dans un état de dépression à l'OM. 

Alors que son contrat arrivait à terme le 30 juin 2021 avec l'OMFlorian Thauvin a décidé de plier bagages. En effet, l'attaquant français de 29 ans a profité de sa situation pour partir librement et gratuitement du côté des Tigres de Monterrey, là où il a pu rejoindre André-Pierre Gignac. Lors d'un entretien accordé à Rothen s'enflamme sur les ondes de RMC Sport ce vendredi, Florian Thauvin a dévoilé toutes les raisons qui l'ont poussées à prendre une telle décision. 

«En Europe, dans les vestiaires, c’est chacun pour sa gueule»

« Il y a plusieurs choses à prendre en compte. La première c’est que j’arrivais en fin de contrat avec l’OM et que j’avais un choix à faire, que ce soit sur le sportif et sur la vie privée. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en signant à l’OM, c’était un rêve de gamin. Donc j’avais réussi à réaliser mon rêve et aussi eu la chance de devenir champion du monde à l’époque quand j’étais à l’OM. La seconde chose c’est que j’ai passé sept ans à l’OM. C’est un club qui est extraordinaire, qui est magnifique mais c’est un club qui est dur. Il y a énormément de pression au quotidien, je suis passé par des moments difficiles, notamment psychologiquement où certaines choses ont été difficiles à avaler », a confié Florian Thauvin avant d'en remettre une couche, révélant qu'il était en dépression lors de son séjour à l'OM

«C’était une sorte de dépression parce que tu as le moral dans les chaussettes»

« C’est une pression qui est constante. C’est un club très souvent sur le devant de la scène, donc il y a une obligation de résultat, une pression de la part des personnes comme toi, Monsieur Jérôme Rothen, des médias et puis il y a une pression des supporters. Tu fais souvent l’ascenseur émotionnel, c’est un club qui a une grande passion. Quand tu joues bien une semaine tu es le meilleur joueur du monde et la semaine d'après tu n’es plus à mettre sur le terrain. Ce sont des choses que j’ai eu du mal à vivre et ça a duré de longues années et à un certain moment j’ai perdu cette passion. (...) Une sorte de dépression ? Oui, on pourra en parler plus longuement, mais j’avais consulté un préparateur mental. Oui, à une certaine période, c’était une sorte de dépression parce que tu as le moral dans les chaussettes et la dépression ça part de là. Ce qui était important pour moi, c'était de retrouver cette passion du football, celle pour laquelle on joue quand on est gamin, où on ne se pose pas de question, où il n’y a pas de soucis dans le vestiaire, où il y a une ambiance familiale, un peu comme on avait à Bastia. C’est aussi quelque chose comme ça qui était vraiment important pour moi. Et ici (au Mexique), c’est ce que j’ai retrouvé. Le vestiaire, c’est une grande famille. L’entraînement est terminé, on fait un barbecue sur le terrain tous ensemble, nos enfants viennent à l’entraînement, nous on s’entraîne sur une partie du terrain et eux jouent tous ensemble sur l’autre. C’est un autre contexte et une autre mentalité. Tu l’as connu aussi Jérôme, en Europe, dans les vestiaires, c’est chacun pour sa gueule et c’est très compliqué. Je l’ai vécu pas mal d'années à l’OM et ça je n’en voulais plus », a développé Florian Thauvin 

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