Mercato - OM : Après Thauvin, l’histoire se répète encore à Marseille ?
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Il y a quelques semaines, les joueurs de l’OM, Jean Onana et Faris Moumbagna ne sont pas passés loin d’un drame lors d’une tentative de car-jacking puisque des armes à feu avaient été utilisées. Un moment traumatisant pour l’attaquant camerounais qui pourrait déjà être tenté de quitter la cité phocéen, 6 mois seulement après son arrivée. Et ce n’est pas la première fois que le climat d’insécurité à Marseille ferait partir un joueur de l’OM.

Lors du dernier mercato hivernal, l’OM avait sorti le chéquier pour recruter un nouveau buteur. Pablo Longoria avait alors dépensé 8M€ pour recruter Faris Moumbagna en provenance de Norvège. Pour le Camerounais, les débuts ont été mitigés et alors qu’il aurait pu avoir une chance de montrer réellement ses qualités la saison prochaine avec un nouvel entraîneur, voilà qu’il ne pourrait plus être à l’OM. Après seulement 6 mois sur la Canebière, Moumbagna pourrait déjà faire ses valises comme révélé par La Provence. Il faut dire que l’attaquant olympien serait particulièrement traumatisé depuis qu’il a été victime d’une tentative de car-jacking à Marseille en revenant de La Commanderie. Indemne physiquement, Faris Moumbagna a échappé au pire alors que des armes à feu ont été utilisées. De quoi forcément le marquer moralement.

Florian Thauvin et l’éducation de son fils

Faris Moumbagna quittera-t-il alors l’OM lors du mercato estival ? Si tel était le cas, il ne serait pas le premier joueur olympien à s’en aller pour des raisons d’insécurité. On se souvient notamment des déclarations chocs de Florian Thauvin. Pour RMC, se pensant hors-antenne, le champion du monde 2018, parti libre de l’OM en 2021, avait balancé : « Je n’ai pas pu en parler pendant l’interview mais, rien que pour mon fils… T’imagines qu’il a deux ans, il parle français avec nous, espagnol avec la nounou et il est à l’école à l’American School. C’est un truc de fou. Rien que pour lui c’est un truc de fou ». Relancé par le journaliste sur le fait de ne pas élever son fils « au milieu des dingos », Thauvin a développé : « Je suis honnête… Ça, je ne peux pas le dire à l’antenne mais c’est vrai que lorsque j’ai eu l’offre de prolongation de l’OM… Parce qu’ils ont fait un effort de dingue, un contrat de fou, Longoria et Sampaoli, ils ont tout fait... Mais je me suis dit que mon fils n’a que deux ans, c’est pas possible qu’il aille à l’école à Marseille comme ça… Et même moi, moi et ma femme, on n’en pouvait plus ».

Les cambriolages ont causé le départ de Lucho Gonzalez ?

Si on remonte un peu plus, on peut également se rappeler du cas de Lucho Gonzalez. Le milieu de terrain argentin avait lui quitté l’OM en 2012 et là, c’était une histoire de cambriolage qui se cachait visiblement derrière sa volonté de s’en aller. Lors de son aventure à Marseille, en 2011, Lucho Gonzalez avait été victime d'un violent cambriolage à son domicile. Un traumatisme douloureux qui s’est réveillé quelques mois plus tard suite au cambriolage d’un de ses coéquipiers à l’OM. De quoi alors le convaincre de faire ses valises ? « S’il avait été très marqué par cette agression, Lucho ne voulait partir que pour des raisons sportives », expliquait cependant José Anigo à l’époque.

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