Au terme d’un grand feuilleton et de nombreux rebondissements, Christophe Galtier a fini par quitter le LOSC pour l’OGC Nice. Un dossier sur lequel est revenu Julien Fournier.
La saison dernière, Christophe Galtier a réussi à amener le LOSC sur le toit de la Ligue 1, remportant le titre de champion de France au nez et à la barbe du PSG. Un exploit énorme pour l’entraîneur natif de Marseille, qui n’a toutefois pas voulu continuer avec les Dogues. Très rapidement, Galtier a fait part de son intention de relever un nouveau défi et si plusieurs pistes étaient annoncées, c’est l’OGC Nice qui a rapidement fait figure de favori pour accueillir l’entraîneur de 55 ans. Et si aujourd’hui Christophe Galtier est bien sur le banc des Aiglons, cela aura été très long à se concrétiser, notamment à cause d’Olivier Létang, qui a longtemps refusé de lâcher son entraîneur.
« On avait un deal avec Christophe »
Finalement, tout s’est bien fini pour Christophe Galtier qui entame aujourd’hui un nouveau défi à l’OGC Nice. Et à l’occasion d’un entretien accordé à Nice Matin, Julien Fournier, directeur du football des Aiglons, s’est confié sur les coulisses de ce dossier, expliquant : « Lors du mercato, la pression tu la prends si tu n’es pas sûr de toi. Il a peut-être essayé de la mettre, il est dans son rôle. Est-ce qui me l’a mise? Non. Christophe a son caractère, il dit les choses. Il faut se mettre à sa place, il arrive de Lille, le club champion de France. Tout le monde lui demandait pourquoi il était descendu d’un étage. Ce qui lui a fait beaucoup de bien, c’est de jouer le LOSC rapidement. Il a revu ses joueurs, reçu l’ovation qu’il méritait, remporté ce match. Il a pu définitivement tourner la page. Pourquoi j'ai toujours démenti sa venue ? Parce que je suis parano. J’ai toujours la crainte que l’info sorte. On avait un deal avec Christophe. Je n'ai jamais eu peur de le perdre. A un moment, je lui ai dit : "Christophe, il faut qu’on se décide." Il voulait encore un peu de temps, mais je lui ai dévoilé le nom de celui qui était en balance avec lui, avec preuves à l’appui. Il n’y croyait pas. Il m’a donné sa réponse le lendemain matin: "Ok, on y va". Très peu de gens étaient au courant. Ce n’est pas facile de toujours mentir en période de mercato. Pour qu’un deal aille au bout, je suis prêt à tout, sauf à me compromettre ».