En décrochant son billet pour la Ligue des champions, l’OM a évité une saison cauchemardesque sur le plan économique. Grâce aux investissements massifs validés par Frank McCourt, Marseille affiche une masse salariale record. Un coup de poker risqué mais payant, comme l’a reconnu Roberto De Zerbi, pour qui cette qualification représente un point de départ et non une finalité.

Après une longue saison sans disputer le moindre match de coupe d’Europe, l’OM a décroché son ticket pour la prochaine Ligue des champions. Une qualification ô combien importante au vu des investissements réalisés lors des derniers mercatos. Ce retour en C1 permettra également à l’OM d’attirer de grands noms lors du mercato estival. Les principales pistes évoquées sur la Canebière sont Aymeric Laporte ou encore Facundo Medina.
Une masse salariale historique
L’Équipe révèle qu’après les grosses dépenses effectuées pour attirer des joueurs comme Adrien Rabiot, Mason Greenwood ou encore Pierre-Emile Højbjerg, l’OM a atteint une masse salariale record afin d’être compétitif. Un déficit majeur assumé par Frank McCourt, pour qui la qualification en Ligue des champions était vitale. Sans cela, le club se serait exposé à une véritable «cure d’austérité».
«Cet objectif de la Ligue des champions était vital»
Roberto De Zerbi est revenu sur cette course européenne en conférence de presse ce vendredi :
«Arriver en Ligue des champions cette saison, c’est un point de départ, pas une finalité. C’est quelque chose qui devrait être normal, on devrait se qualifier tous les ans pour la C1. Les autres clubs ne dorment pas : Lille, Lyon, Nice, Strasbourg, Lens, Rennes… Ce sont des équipes compétitives, de gros concurrents. Il ne fait aucun doute que l’objectif du club sera de se renforcer. On ne jouait pas en Coupe d’Europe cette saison, il y avait moins de marge économique. Cet objectif de la Ligue des champions était vital.» dans des propos rapportés par L’Équipe.