Spécialiste en restructuration de clubs professionnels, Luc Dayan estime que la situation délicate de l'ASSE en Ligue 1 ne posera pas de problème pour le processus de vente.
Depuis l'annonce de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo de vendre le club, l'ASSE a reçu trois offres, à savoir celle d'Olivier Markarian, celle du fonds américain Terrapin, et celle pilotée par Norodom Ravichak. Pour le moment, rien n'est acté, d'autant plus que les Verts sont en grande difficulté en Ligue 1. L'équipe de Claude Puel est effectivement lanterne rouge du classement avec aucune victoire en huit rencontres et une menace de relégation qui prend forme. Une situation qui pourrait refroidir les éventuels investisseurs. Mais selon Luc Dayan, le timing est pourtant tout à fait logique, une vente en décembre permettant aux nouveaux propriétaires de redresser la barre.
«Décembre-janvier est un timing raisonnable»
« Non je ne pense pas à ce cas de figure. Vous savez, il y a deux moments pour vendre un club : au mois de décembre, pour que les nouveaux actionnaires préparent la saison suivante en intégrant le fait que la situation sportive est en suspens. Mais quand il y a des incertitudes, on met des clauses d'ajustement de prix. Ce n'est pas pareil si le club est en L1 ou tombe en L2. Le second moment, c'est en avril-mai, quand on y voit un peu plus clair sur la situation sportive du club et qu'on veut préparer la saison d'après. Là, on est dans le bon timing pour la fin d'année. Il faudra voir la situation sportive en décembre, ça laisse le temps de vérifier les candidatures de reprise, les fonds, leur nature et de négocier la cession. Décembre-janvier est un timing raisonnable », confie-t-il à Poteaux-Carrés.