A la tête de l'ESTAC, Laurent Batlles ne manque pas de prétendants et a été annoncé ces derniers mois dans le viseur de Bordeaux, de Montpellier ou encore de l'ASSE. Le technicien a réagi à l'intérêt qu'il suscite.
Malgré une saison compliquée, Claude Puel devrait conserver son poste d’entraîneur de l’ASSE. Sous contrat jusqu’en 2022 avec les Verts, le technicien devrait être sur le banc stéphanois lors du prochain exercice. Pourtant ces dernières semaines, des rumeurs sont apparues sur l’avenir de l’entraîneur. Ancien entraîneur adjoint de Christophe Galtier et actuellement à la tête de l’ESTAC, Laurent Batlles était pressenti pour prendre la succession de Puel. Le technicien, annoncé également dans le viseur de Montpellier, de Bordeaux ou encore de Toulouse, a réagi à ces rumeurs ce jeudi.
« Ça fait partie du métier d'être convoité quand on a des résultats »
« Si je suis fier d’avoir été convoité par Saint-Étienne, Montpellier, Toulouse, Bordeaux ? Non, ce n'est pas de la fierté. Le plus important, pour moi, c'est d'essayer de prouver qu'il y a du contenu niveau football dans ce que je propose et ce qu'on propose. Après, si les gens me disent : "C'est important qu'on vienne te chercher car on aimerait avoir la même chose"... Ça fait partie du métier d'être convoité quand on a des résultats. Je n'y réfléchis pas trop. Mais être convoité est une récompense du travail effectué. Il y a des raisons d'en être fier, non ? Oui, mais c'est justement... (Il reformule.) Quand on me dit : "Ton équipe joue comme ça, elle a un système particulier", c'est ça qui est intéressant. Les gens s'identifient à l'entraîneur car il joue d'une certaine façon. Mais il faut aussi que ce soit fait pour gagner, pas juste pour montrer qu'on est meilleur qu'un autre. Je n'ai pas cette prétention » a confié Laurent Battles dans un entretien accordé à L’Equipe.