L’OM se plante, tout a basculé pour lui
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Il y a moins d’un mois, Marcelino décidait à la surprise générale de quitter l’OM après la réunion houleuse survenue entre des groupes de supporters et la direction. La colère était grande à Marseille, notamment après l’élimination dès le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions par le Panathinaïkos (0-1, 2-1, 3-5 aux t.a.b.). Une contre-performance sur laquelle est revenu l’Espagnol.

Après le départ d’Igor Tudor, PabloLongoria souhaitait ouvrir une nouvelle page avec son ami Marcelino, nommé à la tête de l’équipe première, mais l’aventure a tourné à la catastrophe avec la démission du technicien espagnol survenue au lendemain de la réunion houleuse entre des représentants de groupes de supporters et la direction de l'OM, moins de trois mois après son arrivée. L’élimination du club dès le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions par le Panathinaïkos (0-1, 2-1, 3-5 aux t.a.b.) n’a pas arrangé l’intégration de l’Espagnol, qui est revenu sur cette contreperformance.

« Ce tour préliminaire pouvait conditionner la saison »

« On savait que ce tour préliminaire pouvait conditionner la saison, notamment au niveau économique. Et on savait que ce serait difficile parce que l'effectif n'était pas encore construit, des joueurs sont arrivés fin juillet et ils ont participé à ce match début août : (Renan) Lodi, (Iliman) Ndiaye, (Pierre-Emerick) Aubameyang, (Ismaïla) Sarr. Il y avait aussi un nouvel entraîneur, avec une idée différente », explique l’Espagnol dans L’Equipe.

« Nous méritions de passer ce tour »

« Et parfois le foot est juste, parfois non, nous méritions de passer ce tour, nous avons été supérieurs sur le terrain, estime Marcelino. C'est le foot, ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne. Mais nous étions là pour construire un projet sur deux ans. Et nous sommes restés deux mois. » L’ancien technicien de Villarreal et du FCValence ne cache pas son amertume après cette expérience : « Je ne dépends pas de la critique, je l'accepte mais elle ne me dérange pas. Chacun pense ce qu'il veut. J'ai été entraîneur pendant vingt ans et j'ai gagné deux titres ces dernières saisons (la Coupe d'Espagne en 2019 avec Valence et la Supercoupe d'Espagne en 2021 avec Bilbao) , et pas dans des grands clubs. L'OM, pendant ce temps, a gagné zéro titre. Je pense que j'avais l'expérience et les capacités pour diriger l'OM. »

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