Alors qu’il était dans le viseur de nombreuses formations cet été, l’OM a tout fait pour garder Leonardo Balerdi. Un choix qui interroge, notamment vu les récentes prestations compliquées du défenseur argentin et le gros recrutement de Marseille dans ce secteur. Toutefois, à en croire une source interne au club phocéen, on ne regrette pas du tout d’avoir gardé le joueur de 26 ans.
Vendredi contre Lorient, l’OM alignait une défense new-look. Arrivés il y a peu de temps à Marseille, Benjamin Pavard et Nayef Aguerd en profitaient pour fêter leur première titularisation dans l’équipe de Roberto De Zerbi, tout comme Facundo Medina, arrivé cet été du RC Lens.
Balerdi sur le banc contre Lorient
Sur le banc, Leonardo Balerdi a pu assister aux bonnes prestations de Benjamin Pavard et de Nayef Aguerd, qui ont d’ailleurs marqué leur premier but sous leurs nouvelles couleurs. L’ancien joueur du Borussia Dortmund, qui avait fait un long vol pour revenir du rassemblement de l’équipe d’Argentine, avait été quelque peu reposé par Roberto De Zerbi. Toutefois, il pourrait à l’avenir être davantage laissé de côté par l’entraîneur italien qui dispose maintenant de nombreuses solutions pour sa défense. De plus, Balerdi pourrait payer ses sautes de concentration et ses mauvaises performances, comme contre l’OL dernièrement (défaite 1-0 de l'OM).
L’OM n’a aucun regret pour Balerdi
Par rapport à tous ces facteurs, l’OM aurait-il dû vendre Leonardo Balerdi cet été ? Le défenseur central était dans le viseur de nombreux clubs, mais Marseille n’a aucun regret d’avoir gardé l’Argentin, comme l’a déclaré une source interne à L’Équipe. « On ne regrette pas d'en avoir fait le cœur du projet, de lui avoir donné le brassard et d'avoir tout fait pour le garder. Ce ne sont pas les arrivées de centraux qui remettent en cause cela. Il est intéressant de le pousser, de le laisser en alerte et non dans le confort, en augmentant la concurrence à son poste. Et avec tous les matches à disputer, il faut du choix dans l'effectif. » Le joueur de 26 ans va toutefois devoir retrouver rapidement son lustre d’antan, sous peine de se voir voler la place définitivement.