Si son transfert a forcément suscité moins de commentaires que Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva, le PSG a tout de même payé cher pour s’offrir Ezequiel Lavezzi. Un peu trop cher ?
Ezequiel Lavezzi, s’il ne s’est pas encore montré décisif, a déjà affiché quelques bonnes dispositions sous le maillot parisien. Combatif, remuant, il ne lui manque que le but. Face à Chelsea, il a eu l’occasion d’ouvrir le score sur un caviar de Nenê, mais il a finalement buté sur Petr Cech. Arrivé finalement de manière discrète à côté du buzz Ibrahimovic, Ezequiel Lavezzi a tout de même coûté près de 30 millions d’euros au club de la capitale. Les vaut-il vraiment ? Le PSG a-t-il encore surpayé un joueur ? Une chose est sûre, du côté de Naples, on se frotte les mains. Dans une interview accordée au Corriere dello Sport, Angelo De Laurentiis, le patron de Naples, affirme très clairement qu’il n’a pas hésité à gonfler ses prétentions au moment où le PSG a frappé à sa porte. « Je dois cependant dire que je l’ai réévalué en mettant un point de départ assez haut. Mais le PSG n’aurait jamais grimpé jusqu’à ce point. Au contraire, il était loin, il visait plus bas. J'ai amené Paris jusque là où j’ai pu. Et puis franchement, un joueur qui va vers ses 28 ans, si tu ne le vends pas maintenant, à ces chiffres-là, quand penses-tu pouvoir le faire ? »
Lavezzi était certain de partir Sans aucun doute, le portefeuille bien fourni du PSG n’a pas été un avantage, Naples n’ayant pas hésité à essayer d’en gagner le plus possible. Pourtant, le Napoli était bien obligé de vendre Lavezzi. Question d’honneur. De Laurentiis en avait fait la promesse à la Lavezzi. « Il a été loyal. Il y a un an, il m’avait demandé de partir. Je lui ai promis. Nous nous sommes rencontrés, notre réunion était franche, sincère. Il s’est bien comporté, il sentait en lui la nécessité de partir. Et de toute façon personne ici ne peut dire qu’il ne reviendra pas chez nous. » Avec ses aveux, on se dit que le PSG n’avait peut-être pas besoin de mettre autant sur la table pour s’offrir Lavezzi. Mais les négociations auraient certainement pris plus de temps. Pour gagner quelques millions, les Qataris ont peut-être choisi la solution la plus simple, même si elle a coûté plus cher.