Le mercato de l’OM le fait halluciner
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Cet été encore, l’OM a été très actif sur le mercato, chamboulant une nouvelle fois son effectif. Une stratégie qui peine à porter ses fruits comme en témoigne le début de saison marseillais, et surtout les prestations des recrues estivales. Eric Di Meco n’hésite donc pas à pointer du doigt la gestion de Pablo Longoria.

«Quand tu as réussi des paris, il faut les garder !»

« Quand tu es l’OM et que tu as ce budget-là, on a compris que tu étais obligé de prendre des risques, voire de faire des paris. Ok, pourquoi pas. Sauf que des paris, ça fait trois ans que tu en fais. Quand tu as réussi des paris, il faut les garder ! Si à chaque fois en fin d’année, tu réussis des paris, les Alexis (Sanchez), les Kolasinac, tu fais tout pour les garder. Je suis désolé. Derrière, ça coûte très cher. Tu fais des investissements qui coûtent très chers. Mattéo Guendouzi était quand même un garçon qui avait un gros mental et qui imprimait toujours quelque chose sur le terrain. Tu fais le pari Ünder, tu le relances Ünder quand il arrive ici. Il a eu une première saison où il joue un peu. L’an dernier, avec Igor Tudor, il est bon. C’est un garçon qui ne renonce jamais, qui va toujours provoquer. Il se passe un truc. Il y avait du déchet, oui », s’agace l’ancien joueur de l’OM au micro de RMC, avant d’en rajouter une couche.

«Il y a zéro caractère dans cette équipe»

« Le problème, c’est que tu as fait des paris l’année avec Sampaoli. Dans les paris, tu as des prêts qui flambent comme William Saliba et il se casse. Donc tu travailles pour les autres. Ensuite, tu fais Iliman Ndiaye, deuxième division anglaise, Ismaïla Sarr, deuxième division anglaise, ce sont des paris ça pour moi. Même Angel Correa, c’est un pari d’essayer de le relancer. Pierre-Emerick Aubameyang, vous savez combien il touche ? Le gros problème qu’il y a c’est quand tu as de l’imagination et pas trop d’argent et que tu tentes des paris, on veut bien être indulgent. Sauf que les mecs il faut les garder quand ils font les choses bien. C’est dur de jouer à l’OM. Kolasinac ce n’était pas ma tasse de thé, mais c’était un soldat. Tu as besoin de soldats. Il n’y a plus de soldats. Il y a zéro caractère dans cette équipe », ajoute Eric Di Meco.

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