Le FC Nantes refuse un transfert, ça part au clash
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

La situation semble toujours aussi sensible du côté du FC Nantes. Déjà englué dans une situation sportive délicate, le club entraîné par Pierre Aristouy se retrouve confronté à une nouvelle polémique en interne. Fabien Centonze a effectivement été mis à pied, et son avocat dénonce «une forme de harcèlement».

Sauvé in extremis en Ligue 1 la saison dernière, le FC Nantes espérait surfer sur cette dynamique pour lancer sa saison de meilleure façon. Mais les Canaris cherchent toujours leur première victoire de la saison. Et en plus de se tendre sportivement, la situation se complique également en interne.

Centonze écarté du groupe !

En effet, selon les informations de Ouest-France, Fabien Centonze, qui n'a pas disputé la moindre minute depuis le début de saison en raison d'une blessure, a été mis à pied par la direction du FC Nantes. La raison serait disciplinaire puisque les Canaris reprocheraient à leur joueur une attitude irrespectueuse envers les membres du staff et le coach, Pierre Aristouy. Mis à pied par Franck Kita jusqu'au 12 septembre, Fabien Centonze sort d'un été mouvementé qui l'a vu faire l'objet d'une offre du Stade Rennais. Et selon son avocat, Maitre Cormier, le joueur, qui a refusé des propositions de prolongation, est victime d'une vengeance du FC Nantes.

«C’est une forme de harcèlement»

« C’est difficile de faire plus respectueux que Fabien. C’est une situation ubuesque, irrationnelle. Et Fabien en est un dommage collatéral. Cet été, le FC Nantes a refusé une offre de Rennes pour Fabien car le club nous a dit qu’il comptait sur lui, nous a dit du bien de lui et que c’était un joueur exemplaire. Aujourd’hui, la direction du club lui soumet des offres inintéressantes et lui fait payer le fait de les refuser. C’est une forme de harcèlement. On demandera très vite sa réintégration », lance l'avocat de Fabien Centonze à Ouest-France.

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