En quête de renforts offensifs afin de compenser le départ de Jean-Philippe Krasso, qui a rejoint l'Etoile Rouge de Belgrade, l'ASSE a décidé de miser sur Ibrahim Sissoko, qui débarque libre en provenance de Sochaux. Néanmoins, le profil du nouvel attaquant des Verts ne fait pas totalement l'unanimité et son caractère suscite des doutes.
ASSE : Il sort du silence et se lâche sur son transfert https://t.co/15WItZfRO6 pic.twitter.com/LxIpcJOT4u
— le10sport (@le10sport) July 11, 2023
Ibrahim Sissoko pose question
« Au niveau du football, je n’ai pas grand-chose à dire de mal sur le buteur malien. A Béziers, Niort et Sochaux, Ibrahim Sissoko a prouvé qu’il était un vrai bon avant-centre pour ce type de championnat rugueux. Vu leurs moyens, les Verts ne pouvaient, de toute façon, pas attirer beaucoup plus fort pour remplacer Jean-Philippe Krasso. Bien sûr, on n’est pas sur le même profil. Il s’agit d’un joueur moins altruiste et moins technique, mais, au niveau du sportif, je n’ai rien à dire », écrit le journaliste dans sa chronique pour BUT Football Club, avant d'émettre des doutes sur cette recrue.
«Au niveau de l’état d’esprit, j’ai quand même quelques points qui me dérangent»
« Au niveau de l’état d’esprit, sans forcément tomber dans le piège des "on dit", j’ai quand même quelques points qui me dérangent. Je n’ai pas oublié qu’il y a un an, Ibrahim Sissoko réclamait 100 000€ par mois pour signer chez les Verts en Ligue 2 et qu’il avait alors préféré prendre l’argent à Sochaux que de venir dans le Forez. Dans le Doubs, j’ai aussi pu voir que l’intéressé trainait une réputation peu enviable. Certains le présentent comme un "prétentieux", "irrespectueux à l’égard du club", "capable de retourner un vestiaire par son attitude nonchalante"… On va dire qu’on ne peut pas plaire à tout le monde et que cela ne présage en rien du joueur qu’il sera à Sainté. Mais c’est vrai que j’essaie aussi de me rassurer en me disant que Lucas Gourna-Douath, qui le connait personnellement, en dit du bien. Comme on dit, qui vivra verra… », conclut Alexandre Corboz.