«Je suis en colère», énorme coup de gueule de Riolo en direct !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Après avoir affirmé que Rayan Cherki, courtisé par le Borussia Dortmund, souhaitait rester à l’OL cet hiver, Daniel Riolo a admis s'être trompé sur ses intentions. Initialement persuadé de l’attachement du joueur envers son club formateur, Riolo s'est résigné à admettre que l'affaire était purement financière, révélant les dessous économiques du dossier.

En début de semaine, deux versions circulaient concernant le mercato de Rayan Cherki, courtisé par le Borussia Dortmund. Alors que L’Équipe a révélé que le joueur de l’OL voulait plier bagage et l’avait fait savoir par le biais d’un message rédigé par ses avocats, Daniel Riolo affirmait quant à lui dans l’After Foot que « Cherki ne voulait pas partir. Il n'est pas contre l'idée de quitter l'OL mais pas maintenant. C'est un amoureux du club ». Finalement, c’est bien le quotidien sportif qui semble avoir raison puisque le journaliste de RMC est revenu sur ses propos, regrettant sa prise de position.

« Si je redis un truc comme ça un jour, tapez-moi dessus »

« On a essayé de me raconter des histoires. Donc j'étais un peu vexé. Mais ça m'apprendra de croire qu'il y a encore un affect dans le foot et qu'on peut encore croire aux belles histoires, a réagi Daniel Riolo mercredi soir, dans l’After Foot. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir de l'expérience et de savoir que c'est toujours autour du pognon qu'il faut trouver les explications. Et là, c'est une totale histoire de pognon, et pas du tout une envie de rester au club. Franchement, si je redis un truc comme ça un jour, tapez-moi dessus parce que je m'en veux d'avoir dit que c'était un amoureux du club. Cette phrase n'existe pas dans le football. Je suis assez en colère de m'être fait rouler dans la farine avec cette histoire. Je ne sais même pas comment on peut croire à une connerie pareille ».

« C’est tellement plus vicieux »

Selon le journaliste, Rayan Cherki aurait même fait en sorte de récupérer une clause de compensation négociée l’été dernier : « Il voulait partir, mais c'est tellement plus vicieux. Il y avait ce contrat avec 'clause' à 22,5 millions d'euros (le gentlemen's agreement) mais aussi une autre clause disant que si Cherki refuse l'offre, il a une clause de compensation... et prend 2,5 millions d'euros. Ce qui est quand même incroyable! Donc en fait, il avait intérêt à refuser l'offre à ce moment-là. Alors qu'il a quand même fait une lettre (à l'OL) pour dire 'je pars'. L'OL ne le laisse pas partir. 'Ah tu ne me laisses pas partir? Alors tu me files 2,5 millions'. C'est une bonne journée..." Je ne vais pas que taper sur Cherki, parce que ce n'est que du business, au fond. De l'autre côté, Textor voulait le vendre l'été dernier. 22 millions l'été dernier, vu l'état dans lequel était Cherki, ça aurait été une bonne affaire (pour le club), mais personne n'est venu. Là, Textor se dit 'ah ben en fait je peux peut-être en tirer un peu plus, donc je ne vais pas le laisser partir'. Chacun défend ses intérêts, au fond. (...) On n'a donc eu que des intérêts économiques, pas d'affect. Mea culpa. »

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