Avant d’être président de l’OM, Pablo Longoria a arpenté de grands clubs européens, comme la Juventus. Recruteur dans le club italien de 2015 à 2018, Pablo Longoria avait alors tenté de faire venir un certain Erling Haaland qui commençait à se faire un nom à Molde. Il raconte les raisons de cet échec dans l’émission de Zack Nani, Zack en roue libre.

Véritable star de la Norvège, Erling Haaland a fait les beaux jours du Borussia Dortmund avant de rejoindre Manchester City, où il avait marqué l’histoire dès sa première saison. Mais sa carrière aurait pu être tout autre si Pablo Longoria, alors recruteur à la Juventus, avait convaincu le Norvégien de signer.
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— le10sport (@le10sport) December 9, 2024
«Haaland, c’est un échec personnel»
Invité de la chaîne Twitch de Zack Nani, Pablo Longoria, président de l’OM, est revenu sur l’un de ses gros échecs en tant que dirigeant de club : « Pour moi il y a trois histoires, non, on peut dire des échecs, qu’on a fait en tant que club. C’était Haaland à la Juventus, et c’est même un échec personnel dont je me rappelle toujours. J’étais à l’Euro des moins de 17 ans en Croatie, je ne me rappelle pas la date mais c’était autour de 2015 ou 2017 plus ou moins (2017, NDLR). C’était en Croatie et c’était la génération 2000. Jamais je ne l’aurais remarqué dans ce Championnat d’Europe mais il commençait à percer à Molde. »
Quand Longoria dîne avec Haaland et sa famille
« La personne qui suivait les jeunes, c’était Matteo Tognozzi et il est aujourd’hui directeur sportif à Grenade, il parlait toujours de Haaland, Haaland, Haaland… Il en parlait beaucoup et il avait 17 ans à Molde. Je suis allé le voir jouer une fois à Molde, il était fort. Un jour il est venu à Turin, on le reçoit pour un dîner Federico Cherubini et moi avec son père, il y avait un tabou c’était de parler de Roy Keane, révèle Longoria. C’était le tabou avec son père, il ne fallait surtout pas parler de Roy Keane parce qu’à l’époque Erling Haaland était encore le fils d’Alf-Inge Haaland et non l’inverse. Arrive un moment dans le dîner où il demande quel va être son plan de carrière. À l’époque il n’y avait pas encore de deuxième équipe à la Juventus, il n’y avait pas beaucoup à offrir. Mais c’est vrai que là-bas c’est quelque chose qu’on avait bien travaillé. »