Entre les pistes de Leonardo et celles de Doha, il y a parfois des écarts très important. L’été promet d’être possiblement très animé du côté du PSG…
Un an après son retour au PSG, Leonardo s’est lancé dans une campagne de recrutement très particulière. En effet, le Brésilien a activé de très nombreuses pistes ces derniers mois. Dans son viseur : deux latéraux, un défenseur central, deux milieux de terrain et un attaquant. Un chantier très vaste qu’il faut construire avec des moyens relativement limités, le gendarme du fair-play financier étant toujours à l’affût (même si la dernière décision concernant Manchester City fragilise un peu plus son existence et sa légitimité…). Pour mener à bien cette campagne estival, Leonardo multiplie les contacts et les pistes afin d’avoir un choix très large au moment où il décidera de passer à l’offensive. A priori, pas tout de suite, Paris souhaitant attendre la fin de la saison et la Ligue des Champions pour pouvoir préparer la saison à venir. Mais déjà, quelques points de tensions sont palpables.
Les envies de Doha…
Leonardo semble avoir les pleins pouvoirs au PSG. Une maîtrise qui faisait visiblement partie des conditions de son retour à Paris. Mais dans les faits, il est illusoire d’imaginer que le Brésilien fait « ce qu’il veut ». En effet, du côté de Doha, on garde un œil plus qu’attentif sur le PSG et notamment sur le recrutement. Selon nos sources, les dirigeants qataris auraient même des souhaits très clairs pour l’été en cours et la saison à venir. Des joueurs identifiés, au premier rang duquel on retrouve notamment le milieu de terrain du Milan AC, Ismaël Bennacer. Pour autant, Leonardo persiste et signe à vouloir avancer sur les joueurs qu’il souhaite voir venir au PSG, comme Sergej Milinkovic-Savic (Lazio Rome) ou Lorenzo Pellegrini (AS Rome). Des divergences silencieuses qui pourraient vite devenir problématiques lorsque le PSG passera à l’action. Si le Brésilien décide d’agir sans prendre en compte les envies de sa direction, Doha risque clairement de se braquer. Déjà que Leonardo roule sans toujours faire attention aux demandes de son entraîneur, ThomasTuchel… La première recrue parisienne en est la parfaite illustration. Le technicien allemand voulait et poussait pour Pierre-Emerick Aubameyang quand Leonardo a tout mis en œuvre pour transférer définitivement Mauro Icardi.