Après son transfert, le RC Lens lui confie une mission impossible
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Recruté pour un peu plus de 16M€ l'été dernier, Andy Diouf était très attendu au RC Lens. Et pour cause, il avait la très lourde tâche de remplacer Seko Fofana, capitaine lensois adulé par les supporters. Une mission quasiment impossible pour le jeune milieu de terrain qui reconnaît que la pression était trop grande.

Dauphin du PSG à la surprise générale la saison dernière, le RC Lens a attiré tous les regards sur son mercato et a perdu deux de ses meilleurs joueurs à savoir Loïs Openda et Seko Fofana. L'international ivoirien, capitaine et emblème du club, a rejoint Al-Nassr, poussant les Sang-et-Or à dénicher son successeur. C'est ainsi le jeune Andy Diouf qui a été recruté en provenance du FC Bâle pour un peu plus de 16M€, transfert le plus cher de l'histoire du RC Lens à ce moment-là, avant qu'Elye Wahi le batte quelques semaines plus tard. Entre le montant de son transfert et la succession de Seko Fofana, Andy Diouf a ainsi connu des débuts délicats comme il l'avoue lui-même.

Le poids de la succession de Fofana était trop lourd pour Diouf

« Peut-être que j’ai voulu trop en faire, faire bien. Après je ne me mets pas la pression par rapport au fait de remplacer Seko Fofana, parce qu’on a des similitudes dans le jeu. C’est très différent. Déjà, c’était le capitaine du RC Lens, ça ne se remplace pas. C’est un joueur expérimenté, qui a 28 ans. On a beaucoup de différences et je n’avais pas forcément de pression par rapport à ça », explique-t-il en conférence de presse, avant de revenir sur son intégration au RC Lens qui a été difficile au début.

«Je n’ai pas douté»

« Ce n’est jamais agréable de moins jouer, on est tous compétiteurs, on a envie de jouer, tout le temps. J’ai essayé de le prendre du bon côté, de bien travailler à l’entraînement. J’ai plutôt bien commencé, après j’ai moins joué. Je découvre aussi un nouveau championnat, c’est la première fois que j’ai vraiment du temps de jeu en Ligue 1. C’est un groupe avec des repères, des principes de jeu forts, un groupe rodé. Cela demande du temps pour bien assimiler tout ça. J’ai aussi mis un peu de temps à digérer le transfert, le changement d’équipe. Beaucoup de paramètres sont entrés en jeu. Maintenant, je n’ai pas douté. J’ai confiance en moi, en mon coach, je sais que ça reste le bon projet pour moi. Je me sens bien ici », ajoute Andy Diouf.

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