Alors que le football est frappé depuis lundi par une affaire de matches et paris truqués,Jean-François Vilotte, président de l'Autorité de régulation des jeux en ligne, interrogé ce mardi par L’Equipe ne se montre pas surpris. Le président de l’ARJEL rappelle également que la France n’est pas à l’abri : « Je ne dispose d'aucun élément particulier. Mais il n'y a aucune raison objective que la France ne soit pas impliquée dans cette affaire. Elle n'est pas plus à l'abri que les autres pays. Il serait temps de créer la plateforme de surveillance internationale que j'appelle de mes voeux depuis longtemps. L'ARJEL est une autorité indépendante qui veille à la sincérité des compétitions pour des paris pris en France. La faille repose sur les paris pris de l'étranger sur les compétitions qui se déroulent en France », rappelle Vilotte.
« Plus dangereuse que le dopage »
Et d’ajouter : « La corruption liée aux paris en ligne est plus dangereuse que le dopage. Nous sommes devant un phénomène de dimension internationale. Et on voit bien que certains États ont encore du mal à le comprendre ».