Un temps pisté par l'OM, l'attaquant brésilien a préféré prolonger son contrat pour couler des jours paisibles au FC Séville. Dommage pour lui, il cire souvent le banc depuis le début de la saison. Le destin réserve parfois des signes troublants. Le Paris Saint-Germain, grand rival de l’Olympique de Marseille, est le club qui va probablement réussir à relancer Luis Fabiano après que celui-ci a échoué à poser ses valises sur la Canebière. Avant sa prestation en Europa League (0-1), où il fut enfin titulaire, l’attaquant brésilien cirait le banc depuis le début de la saison. Deux matches de Liga, deux fois remplaçant. Lors du premier, remporté haut la main devant Levante (4-1), l’international brésilien n’était même pas entré en jeu. Plus récemment, contre le Deportivo La Corogne (0-0), celui-ci a joué… 17 minutes ! A chaque fois, Antonio Alvarez, son entraîneur qui a mis la pression sur son président pour le garder cet été au plus fort de la pression marseillaise, lui a préféré Alvaro Negredo. «C’est horrible de rester sur le banc des remplaçants, avoue Fabiano sur sa page Twitter. Avec tout le respect que je dois à ce club, je dois dire que je n’avais pas l’habitude qu’on m’utilise de la sorte».
Negredo le petit préféré Remplaçant de luxe depuis ses titularisations en SuperCoupe d’Espagne (aller) et lors des deux matches des «play-offs» de Ligue des champions (élimination contre Braga), Fabiano a un gros problème : Alvarez a changé de système avec deux attaquants de pointe purs, un vrai 4-4-2, avec personne qui tourne autour du n°9, qui est toujours ce diable Negredo. Buteur devant Levante, sur penalty, celui-ci complète son duo d’attaque avec Renato ou Frédéric Kanouté. Le constat est dur pour le Brésilien. «Il n’y a aucun problème avec lui, assure toutefois son coach. Face à La Corogne, je l’ai fait entrer en jeu au moment où je considérais qu’il serait utile car Negredo faisait du bon travail jusque-là». Negredo, Kanouté et Renato ont donc les faveurs d’Alvarez car ils ont l’avantage de se créer des occasions en pagaille même s’ils ne marquent pas toujours. La blessure de Renato pour les deux prochaines semaines aurait pu libérer une place à Fabiano si sa cheville droite n'était pas venue grincer. Quelle poisse !