Auteur d’une triste prestation mardi soir à Copenhague (0-1), Dimitri Payet a notamment raté un penalty. Un fait de jeu qui arrive aux meilleurs, mais pourtant susceptible de gâcher la saison de l’ancien Stéphanois. Explications.
Retour dans l’histoire
Nous sommes le 23 octobre 2010, Saint-Etienne vient de concéder le match nul face à Caen (1-1) avec notamment un penalty raté par Dimitri Payet. Le milieu offensif avait visiblement pris cet échec très à cœur : « Je savais que le gardien connaissait l’endroit où je tire d’habitude. J’ai donc voulu mettre le ballon au milieu, il est parti au-dessus du but…Il va falloir un bon bout de temps pour ça. Je prends à cœur tout ce qui m’arrive. Cela pourrait aller mieux », expliquait Payet dans la foulée en conférence de presse. Marqué, affaibli, il a rencontré par la suite les pires difficultés à relever la tête entre son faux transfert au PSG en janvier et ses performances irrégulières sur le terrain.
Rebelote face à Copenhague
Mardi soir, l’ancien Nantais s’est présenté devant le gardien suédois de Copenhague Johan Wiland et a complètement raté son penalty. Le LOSC s’incline finalement 1-0, et c’est le même son de cloche qui a résonné devant les médias après le match : « Sur le penalty, j’ai attendu que le gardien parte sur un côté. Mais il ne l’a pas fait. J’ai donc choisi le mien et il a arrêté mon tir. Évidemment que je m’en veux ! Dans ces moments-là, ça fait du bien d’être réconforté. Mais on a aussi envie qu’on nous laisse tranquilles. J’ai pensé à mon penalty raté après, sur le terrain. C’était dur de ne pas y penser. Ce ne sont jamais des situations évidentes à vivre ». Un discours fataliste, qui ressemble beaucoup à celui qu’il avait livré après le match de Caen. Avec la fin de saison difficile qui va avec…
Payet va-t-il s’en relever ?
Seulement voilà, aujourd’hui Dimitri Payet ne pourrait pas se permettre de connaître une grande période de vide avec le LOSC. Le départ d’Eden Hazard lui offre l’occasion de jouer un rôle primordial dans le onze de Rudi Garcia, tandis que Didier Deschamps a décidé de lui redonner sa chance en équipe de France même s’il n’est pas rentré face à l’Uruguay (0-0). Deux raisons de briser la malédiction et de sortir de cette défaite la tête haute. D’autant que Payet aura toute la liberté de briller lors du match retour face aux Danois.
Par Guillaume de Saint Sauveur