Un joueur ciblé, c’est le point faible du PSG
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Ce vendredi au Parc des Princes, le PSG a connu sa première défaite de la saison contre l’OGC Nice (3-2). Après la rencontre, Francesco Farioli s’est prononcé sur le plan concocté pour aller chercher ce succès dans la capitale, lui qui avait ciblé Gianluigi Donnarumma et la défense parisienne pour obtenir les trois points, alors que le portier parisien est une fois encore critiqué malgré des arrêts décisifs. 

Luis Enrique connaît déjà le goût de la défaite avec le PSG. En ouverture de la 5e journée de Ligue 1, le club de la capitale s’est incliné sur sa pelouse face à l’OGC Nice (2-3), qui a frappé fort au terme d’une prestation aboutie de la part des hommes de Francesco Farioli. En conférence de presse, l’entraîneur des Aiglons s’est prononcé sur la stratégie de son équipe pour venir à bout du PSG, ciblant notamment Gianluigi Donnarumma, dont le jeu au pied n'est pas le fort malgré les éloges du technicien italien.

« Nous avons préparé le match en voulant presser : Donnarumma et les centraux »

« Mon opinion, c’est que Donnarumma est l’un des meilleurs gardiens avec les pieds. Nous avons préparé le match en voulant presser : Donnarumma et les centraux, a révélé Francesco Farioli. Nous avons disputé le match que nous sommes habitués à faire. Parfois ils ont réussi à échapper à notre pressing. Il y a deux jours, en conférence de presse, j’ai dit que je voulais venir ici avec humilité. On savait l’équipe qu’on aurait en face, leurs qualités, aussi bien au niveau collectif qu’individuel, et la qualité de leur entraîneur. Mais en même temps, venir avec notre mentalité. C’est ce qu’on fait depuis le début de notre aventure. Le pressing haut, c’est ce qu’on fait, pour récupérer les ballons le plus haut possible. Ça fait partie de notre ADN. On était venu pour le faire, on l’a fait. Parfois il a fallu défendre plus bas, on l’a fait aussi. La performance de l’équipe a été très solide et encore une fois je voudrais souligner l’état d’esprit des joueurs et leur attention aux détails. »

« Quand on a dit à la fin de la saison qu’il fallait tout changer, il fallait le changer lui » 

Daniel Riolo, lui, se montre beaucoup plus critique envers Gianluigi Donnarumma, pourtant l’auteur de quelques arrêts décisifs contre les Niçois : « Ça ne fait pas longtemps qu’il est là, mais il a été marqué par ce qui a fait beaucoup de mal au PSG : le tampon des losers. Il l’a pris sur le front le soir du match à Madrid et il n’a pas réussi à l’enlever. Quand on a dit à la fin de la saison qu’il fallait tout changer, il fallait le changer lui aussi car il a ce tampon. Et ils ne sont plus beaucoup à l’avoir, il y a Marquinhos aussi. Même avec l’Italie, il y a beaucoup de débats. Il n’est pas transcendant. Ce n’est pas le Donnnarumma de 2021. Là, il est grand, mais on a l’impression qu’il n’est pas grand », a-t-il lâché au micro de RMC.

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