Jean-Michel Larqué a le cœur vert, celui de l'ASSE. Mais le milieu de terrain n'est pas l'homme que d'un seul club. Entre 1977 et 1980, il avait défendu les couleurs du PSG, d'abord comme entraîneur, puis en tant qu'entraîneur-joueur et enfin en tant que manager général. Un passage qu'il souhaite oublier.
Sa voix est reconnaissable de tous. Jean-Michel Larqué, au côté de Thierry Roland, est parvenu à entrer dans le cœur des Français en commentant les plus grands exploits de l’équipe de France. Sa voix, il a tenté de l’imposer au PSG entre 1977 et 1980. En difficulté à l’ASSE, Larqué avait accepté la proposition d’entraîneur le jeune club parisien. « J’avais l’impression d’avoir fait mon temps. Et j’étais plein d’illusions sur moi-même. Professeur d’éducation physique de formation et footballeur reconnu, j’étais certain de devenir un grand coach. Je croyais que j’étais fait pour ce métier » a indiqué Jean-Mi.
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« J'ai fait fausse route»
Mais au PSG, Larqué a vite déchanté. « Rapidement, j’ai compris que j’avais fait fausse route, poursuit Larqué. Il me manquait presque tout : la patience, la tolérance et le self-control. Avec tout cela, je ne prenais aucun plaisir dans ce que je faisais. En fait, j’étais heureux à l’entraînement, je m’entendais bien avec les joueurs mais il me manquait de la maturité » a-t-il lâché. Alors le milieu de terrain a repris du service sur le terrain avant de se voir proposer le rôle de manager général.
Un scandale a éclaté durant son passage
Mais à Paris, le climat était loin d’être idéal avec la fameuse affaire de la double billetterie (cette affaire conduira au départ de Daniel Hechter NDLR). « Pendant quelques semaines, on s’est retrouvé à l’abandon. On n’avait rien fait et les gens nous prenaient pour des voleurs. Il y a eu des règlements de comptes. La mairie de Paris s’en est mêlée. Un beau foutoir. J’ai fait une troisième année comme manager général du PSG. Mais si je devais résumer mon passage ici, je dirais que ça a été une galère qui a pourtant facilité ma reconversion. Je n’étais pas fait pour diriger mais pour commenter » a déclaré Larqué au Parisien.