Star au PSG, il a fait couler un autre joueur
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Bien qu'il ait laissé de côté ses pépins physiques, Sergio Ramos peine à convaincre depuis le début de saison sur le plan sportif. Et cela pourrait bien avoir une influence sur l'avenir du défenseur espagnol dont le contrat au PSG s'achève en juin prochain. Et pour Eric Rabesandratana, la décision doit encore attendre puisque Sergio Ramos tire vers le bas certains coéquipiers.

«Inconsciemment, ça ne facilite pas la tâche de Marquinhos»

« Pour l’instant, il ne faut rien faire. Il faut le laisser passer les étapes de la Ligue des champions. Mais j’ai quand même l’impression que ça va être compliqué… Au niveau physique, il est plus vieux et pris plus facilement dans son dos… Il est intéressant ballon au pied mais défensivement, il est moins serein : dans les duels aériens, dans les marquages sur les centres. C’est ça qui m’inquiète. En plus, j’ai quand même l’impression qu’inconsciemment, ça ne facilite pas la tâche de Marquinhos. Si son rendement est moins bon en ce moment, c’est qu’il n’a pas trouvé son équilibre avec Ramos », lance-t-il au Parisien avant de poursuivre.

«Dans la réalité du PSG, on n’a pas ce qu’on attend»

« Son expérience, c’est important, mais ça n’a pas l’air de transcender les autres. Je ne doute pas que c’est un compétiteur, mais il faut plus. Tu attends que le mec te fasse un gros truc. Or, pour l’instant, il n’y a pas de grosse référence. Aujourd’hui, on n’a rien pour s’appuyer sur le fait qu’il mérite une prolongation ou pas. Je ne parle pas du talent. Mais, dans la réalité du PSG, on n’a pas ce qu’on attend.Je suis arrivé au bout de ma patience en fait avec le spectacle que j’observe de ce PSG-là. Je préfère avoir cinq joueurs de talent moyen mais bosseurs qu’un super-joueur. C’est un sport d’équipe, et on a vu la limite d’avoir plein de talents accumulés sans jamais avoir le rendement attendu », ajoute Eric Rabesandratana.

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