PSG : «Nasser Al-Khelaïfi est un employé, un subalterne»
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que Nasser Al-Khelaïfi est président du PSG depuis 2011, un spécialiste du Moyen-Orient minimise son rôle à Paris.

En 2011, le Paris Saint-Germain passait sous pavillon qatari et entrait dans une nouvelle ère grâce au rachat de QSI. Et un homme s’est retrouvé dans la lumière : Nasser Al-Khelaïfi. Intronisé président du PSG, ce proche de l’émir Al-Thani, n’est pas le propriétaire du club de la capitale, mais un intermédiaire entre le Qatar et Paris. Selon Georges Malbrunot, journaliste du Figaro, spécialiste du Moyen-Orient, Nasser Al-Khelaïfi n’est même qu’un « subalterne » à l’échelle du Qatar.

« L’Emir reste le vrai décideur »

« La plupart des dirigeants qatariens réagit en bons bédouins. Ils pensent que la communication n’est pas essentielle, que lorsqu’il y a un orage on se replie sous sa tente, et on attend qu’il passe. La devise, c’est pour vivre heureux, vivons cachés. Le Qatar a une politique extrêmement offensive au plan politique, industriel et sportif. Avec un affichage extrêmement fort qui était incompatible avec cette discrétion. À un moment donné, les dirigeants qatariens se sont rendu compte qu’il fallait qu’ils communiquent. Simplement, la communication, ils aiment la contrôler. Or, on ne contrôle pas forcément tout. […] L’Emir reste le vrai décideur sur les grandes décisions d’investir dans le sport. Il est le décideur. Nasser al-Khelaifi reste de ce point de vue un employé, un subalterne », confie-t-il dans L’Équipe Enquête.

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