PSG : Mbappé se régale, il éteint une polémique
Benjamin Labrousse

Ce samedi, le PSG s’est imposé avec la manière face à Ajaccio (5-0), et fait un grand pas vers le titre de champion de France à trois journées de la fin. Auteur d’un doublé durant cette rencontre, Kylian Mbappé a également permis à Achraf Hakimi d’inscrire le deuxième but du match. Si le contrôle du numéro 7 parisien semblait litigieux, l’ancien arbitre Said Ennjimi estime que la décision de Mr Gaillouste a été la bonne.

Et de 26. Au coude-à-coude avec l’attaquant de l’OL Alexandre Lacazette avec 24 buts avant la rencontre de samedi, Kylian Mbappé s’est offert face à Ajaccio ce samedi, deux longueurs d’avance sur le buteur des Gones. Le prodige du PSG aurait même pu ouvrir le score plus tôt dans la rencontre si sa frappe n’avait pas été détournée par le portier corse vers Achraf Hakimi. Le latéral droit marocain se faisait un plaisir de pousser le ballon dans le but vide. Mais à l’origine de l’action, un contrôle du bras de Kylian Mbappé a fait douter l’arbitre de la rencontre, qui après consultation du VAR, a décidé de valider le but.

« Pas d’augmentation de la surface du corps » sur la main de Mbappé estime cet ancien arbitre

Dans les colonnes de l’Équipe, Said Ennjimi est revenu sur cette décision d’accorder le but d’Achraf Hakimi après une possible main de Mbappé. « Je suis d'accord avec la décision de M. Gaillouste. Pour moi, il n'y a pas d'augmentation de la surface du corps d'une part et puis d'autre part, les lois du jeu sont claires : lorsque le joueur, en l'occurrence Mbappé sur cette action, marque directement après un contrôle avec le coude ou le bras, même si ce n'est pas décollé du corps, on doit annuler le but, mais dans cette situation, ce n'est pas Mbappé qui marque, c'est Hakimi. Ça change tout », explique l’ancien arbitre.

« Je pense que c'est ce qu'ont considéré les arbitres », Said Ennjimi valide la décision face à Ajaccio

Said Ennjimi poursuit : « Je n'ai pas le sentiment que l'attaquant profite d'un avantage immédiat. Le ballon rebondit sur sa poitrine et ensuite sur son coude mais il n'a pas un avantage immédiat. C'est un coéquipier qui marque. Je pense que c'est ce qu'ont considéré les arbitres. Donc je suis d'accord avec eux. L'immédiateté n'étant pas acquise, puisqu'il ne marque pas, on revient sur la notion de l'agrandissement de la surface du corps : et il n'agrandit pas de manière non-naturelle sa surface ».

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