À la fois brillant et énervant, Javier Pastore est un joueur bien étrange. Une sorte d’énigme dont le club de capitale n’a toujours pas trouvé la solution. En attendant, les chiffres révèlent une irrégularité chronique de la part de l’Argentin.
Peu décisif, voire inexistant, face aux équipes moyennes de Ligue 1, et brillant en Ligue des Champions face aux grandes écuries. Tel est le paradoxe Javier Pastore. Comme si l’Argentin se mettait volontairement ou non au niveau de ses adversaires. Car depuis son arrivée dans la capitale, la première grosse recrue de l’ère qatarie a alterné le bon et le moins bon. Une inconstance vérifiée par les statistiques.
PLUS DÉCISIF EN C1...
Dans une étude publiée par le quotidien L’Équipe ce dimanche, les chiffres de l’ancien joueur de Palerme en championnat et en coupe d’Europe sont comparés. Le milieu offensif de 25 ans a disputé 104 matchs de Ligue 1 (85 fois titulaire) et 18 de Ligue des Champions (10 rencontres débutées). Le constat est évident : avec 55% de tirs cadrés sur la scène européenne contre 50,7% sur les pelouses hexagonales, El Flaco confirme bien qu’il se montre plus inspiré quand le niveau est élevé. Il est d’ailleurs décisif toutes les 162 minutes en C1, contre 198 en Ligue 1.
ET PLUS PRÉCIS !
Autres précisions apportées par cette étude Opta, son nombre de passes et de dribbles réussis. Dans la première catégorie, il émerge à 84,3% contre 79,7%. Dans la seconde, l’écart est encore plus conséquent : 48,5% de gestes techniques parfaitement exécutés contre 39,6% sur la scène française. Vous avez dit énigme ?