PSG : L’entraîneur vire sa star, «il est devenu fou»
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Adversaires en demi-finales de Ligue des champions, cette année, le PSG et Arsenal s'étaient retrouvé au même stade de la compétition en 1994, à la différence que les deux équipes disputaient la Coupe des Coupes. Après un match nul au Parc des Princes, le club parisien s'était incliné à Highbury, plombé par les choix d'Artur Jorge. Les acteurs de cette rencontres sont revenus sur cette déception.

En 1994, le PSG et Arsenal se retrouvaient en demi-finales de Coupe des Coupes. Un choc qui avait tenu toutes ses promesses. Après un nul prometteur au Parc des Princes, le club parisien espérait réalisé l’exploit à Highbury. Mais les choix de l’entraîneur Artur Jorge ont miné cette équipe. Le coach portugais s’est privé des services de George Weah, ce qui s’est avéré être une grave erreur. Incapable de se montrer dangereux dans la surface, le PSG s’inclinera sur les terres anglaises (0-1).

« Il y a eu des erreurs »

Au cours d’un entretien accordé à France Football en janvier dernier, Weah reconnaît que le choix de Jorge a plombé le PSG. « Il y a eu des erreurs. J'ai demandé au coach si je pouvais au moins entrer dans le vestiaire, il m'a dit non. Il ne m'a même pas mis sur le banc, j'étais en tribunes » a déclaré l’ancien président libérien. Et il n’est pas le seul à le penser.

Le vestiaire a halluciné

Présent sur la pelouse, Patrick Colleter estime que les choses auraient pu se passer autrement. « Si on a Weah, on gagne, assure Patrick Colleter. Il était en pleine bourre » a-t-il confié. Même son de cloche chez Daniel Bravo, qui égratigne son ancien coach décédé en février 2024. « Notre meilleur joueur sur le banc et Rai avant-centre ! Là on se dit : "Il est devenu fou." Le courant ne passait pas entre eux... J'ai eu l'impression qu'il sabotait le truc » a-t-il déclaré dans les colonnes de L’Equipe.

Articles liés