PSG : Le gros avertissement de Galtier avant la Coupe du monde
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

A l'approche de la Coupe du monde, Christophe Galtier a bien conscience que certains de ses joueurs ont déjà la tête tourné vers le Qatar. Néanmoins, le coach du PSG espère que son équipe rester concernée pour les deux derniers matches de Ligue 1 avant cette longue trêve.

Le 20 novembre, le coup d'envoi de la Coupe du monde sera donné, et d'ici là, les sélectionneurs prient pour éviter les blessures. Plusieurs joueurs sont déjà tournés vers le Mondial, notamment du côté du PSG où il ne reste plus qu'à disputer deux matches de Ligue 1. Mais Christophe Galtier espère qu'il réussira à mobiliser ses troupes.

«Chaque joueur susceptible de jouer le Mondial a en tête cette crainte»

« Évidemment qu'on est un peu essoufflé. Chaque joueur susceptible de jouer le Mondial a en tête cette crainte... Avec l'enchaînement des matches, ils doivent penser à ça. J'échange avec mon staff, mais aussi beaucoup avec les joueurs. On ne doit pas avoir de non-dit. Si certains ont des appréhensions, je leur dis qu'ils doivent nous faire confiance sur ce qu'on leur propose avant les séances, pendant ou même chez eux. La meilleure façon de se préparer pour faire un bon Mondial, c'est de jouer. Mais évidemment, j'écoute ce qu'ils me disent », assure-t-il en conférence de presse.

«Je veux les convaincre de jouer car c'est la meilleure des préparations»

« Je veux les convaincre de jouer car c'est la meilleure des préparations. Si on décompresse, on peut même se blesser sur une petite séance d'entraînement. Le fait d'être exigeant dans la compétition, ça permet de rester en éveil et donc d'être prêt. J'ai discuté de ça avec des anciens qui avaient choisi de lever le pied avant une grosse échéance. Certains se sont blessés lors de la préparation, d'autres se sont relâchés, ont perdu le rythme et n'ont pas été performant pendant la compétition. Donc, il faut jouer. Après évidemment que si quelqu'un vient me dire "je ne veux pas jouer" alors il ne jouera pas et ça profitera à un autre. Si un joueur me dit qu'il a peur, et que malgré ce que je lui dis, sa crainte ne diminue pas, alors je l'écarte et ça profite à quelqu'un d'autre », ajoute Christophe Galtier.

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