Nasser Al-Khelaïfi s'engage dans un gros combat face à la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes. Le président du PSG souhaiterait racheter l'enceinte et avoir une plus grande marge de manœuvre dans les décisions. Mais des proches d'Anne Hidalgo continue d'affirmer que le stade n'est pas à vendre, malgré les menaces du responsable qatari.
Présent à Paris depuis 2011, Nasser Al-Khelaïfi souhaite faire contre grandir le club. Et pour cela, il souhaite devenir propriétaire du Parc des Princes, détenu actuellement par la Ville de Paris. « À chaque fois, on nous a dit : ''Après l'élection à la mairie''. Puis : ''Après l'élection du Président.'' On a perdu cinq ans. On aurait déjà pu construire un nouveau stade » déplore le président du PSG, qui a brandi la menace d'un déménagement au Stade de France, ou alors au sein d'un nouveau stade. Pas de quoi impressionner les proches d'Anne Hidalgo, la Maire de Paris.
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— le10sport (@le10sport) December 8, 2022
Le groupe écologiste au Conseil de Paris s'oppose à Al-Khelaïfi
Ce jeudi, le groupe écologiste au Conseil de Paris, membre de la majorité autour d'Anne Hidalgo, a annoncé qu'il s'opposait à la vente du Parc des Princes. Pour justifier sa décision, il indique que le Parc des Princes « fait partie du patrimoine de la ville » et qu'il faut le protéger.
« À aucune condition, on ne le vendra »
Premier adjoint à la Mairie de Paris, Emmanuel Grégoire partage la même position et a répondu fermement à Nasser Al-Khelaïfi. « Son prix est inestimable (...) À aucune condition, on ne le vendra. C'est un patrimoine historique » a-t-il confié au micro de BFM Paris.
« Un chantage insupportable exercé par le PSG pour racheter le stade »
Même son de cloche chez les communistes, autre partie prenante de majorité « Un possible déménagement du PSG ? Un chantage insupportable exercé par le PSG pour racheter le stade. Je considère que le PSG doit rester là (...) On ne s'oppose pas à faire des travaux. C'est selon ce que veulent les architectes » a déclaré Nicolas Bonnet-Oulaldj, leur chef de file. Le bras de fer continue.