Alors que Christophe Galtier et Kylian Mbappé ont réagi avec humour au sujet du mode de déplacement du PSG lors de ses déplacements, cette réaction a vivement fait réagir la classe politique, regrettant le manque de sérieux des deux hommes concernant la cause écologique. À l’occasion d’une prise de parole publique ce mardi, Elisabeth Borne a réagi à son tour.
À quelques heures de son entrée en Ligue de champions, le PSG est au cœur d’une affaire à laquelle les dirigeants ne devaient pas s’attendre. Alors que le club de la capitale a fait le déplacement en avion jusqu’à Nantes le week-end dernier, AlainKrakovitch, le directeur de TGV-Intercités, a invité le PSG à utiliser le train à l’avenir afin de réduire son empreinte carbone. Un sujet pris à la rigolade par Christophe Galtier ce lundi en conférence de presse. « Je me doutais qu'on allait avoir cette question-là. Ce matin, on a parlé avec la société qui organise les déplacements et on va voir si on ne peut pas se déplacer en char à voile », a lancé l’entraîneur du PSG avec le sourire, au côté d’un KylianMbappé hilare.
« Non mais ça va pas de répondre des trucs pareil »
Mais cette sortie n’a pas fait rire tout le monde. Depuis, le sujet s’est transformé en polémique nationale et a pris une tournure politique, où beaucoup regrettent le manque de sérieux des deux hommes face aux enjeux écologiques. « Non mais ça va pas de répondre des trucs pareil. On se réveille les gars ?'? Ici c’est Paris », a notamment réagi la maire de Paris AnneHidalgo sur Twitter.
#JetsPrivés/#PSG : "Je pense que c'est important qu'ils réalisent dans quel monde on est, qu'ils prennent conscience qu'il y a une crise climatique qui n'est plus une hypothèse pour demain mais qui est une réalité maintenant", réagit @Elisabeth_Borne sur LCI cc @PaulLarrouturou. pic.twitter.com/wJg2XyiZ0z
— LCI (@LCI) September 6, 2022
« C'est important qu'ils réalisent dans quel monde on est »
Interrogé sur le sujet ce mardi, ÉlizabethBorne a elle aussi appelé les joueurs du PSG et les footballeurs dans l’ensemble à prendre parti en faveur de la cause environnementale. « Je pense que c'est important qu'ils réalisent dans quel monde on est, qu'ils prennent conscience qu'il y a une crise climatique qui n'est plus une hypothèse pour demain mais qui est une réalité maintenant qu’on a tous vécu cet été avec la canicule, la sécheresse, les incendies, et que chacun doit être bien conscient du monde dans lequel on vit. Je les invite donc à prendre pleinement conscience de cette situation », a confié la Première ministre au cours d’une prise de parole publique.