PSG : Après la polémique Galtier, le gouvernement Macron met les choses au point
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Il y a quelques jours, Christophe Galtier s’est retrouvé au coeur de la polémique. La raison ? Sa réponse à une question concernant l’écologie et les déplacement en jet privé du club de la capitale. Cela a par la suite pris une ampleur incroyable, gagnant la sphère politique, ouvrant alors le débat sur les déplacements des clubs. Ce jeudi, la ministre des Sports a fait le point. 

En se rendant à Nantes en jet privé, le PSG ne pensait pas déclencher la polémique. C’est d’abord le patron de TGV qui avait soulevé le problème écologique à propos des déplacements des Parisiens. Et c’est finalement une réponse polémique de Christophe Galtier sur le sujet qui a fait tout s’emballer. Même les politiques se sont emparés de la question étant donné le contexte écologique actuel. Alors que cette affaire autour du PSG et de Galtier a rouvert les débats à propos des déplacements de clubs, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, en a dit plus sur les avancées à l’occasion d’un entretien accordé au Parisien

« Une vraie volonté de s’engager résolument dans un effort de sobriété énergétique »

« Des groupes de travail ont été mis en place ? On a démontré une vraie volonté de l’ensemble du sport français de s’engager résolument dans un effort de sobriété énergétique. Les conclusions de la démarche que j’ai engagée à la demande de la Première ministre avec ma collègue Agnès Pannier-Runacher dans ce domaine lui seront remises début octobre. Mais nos travaux ne se limitent pas à la question de l’énergie. Dès octobre, je souhaite que nous puissions aller plus loin sur la question de l’adaptation au changement climatique de la pratique et des organisations sportives », a-t-elle d’abord expliqué. 

Quelles solutions ? 

La ministre des Sports a ensuite ajouté : « Des pistes de travail sont-elles en train d’émerger ? Nous avançons avec tous les acteurs sur le chauffage qui correspond à 43 % des consommations d’énergie dans le sport mais aussi sur l’éclairage (20 %) et sur la mobilité. Concernant l’éclairage par exemple, je note la volonté dans le sport amateur de passer davantage au LED. Le sport professionnel a fait cette mutation et peut contribuer en faisant en sorte qu’il y ait une durée d’éclairage moins longue, avant le début de la retransmission. Si on combine le passage au LED et une durée d’éclairage réduite, on enregistre une diminution des consommations d’énergie de l’ordre de 60 % ». 

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