L’entraîneur du PSG annonce son départ, la grande décision
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Visite surprise au PSG. Pour préparer la finale de Coupe des vainqueurs de coupe de l'UEFA face au Rapid Vienne, Michel Denisot, alors président du club parisien, avait fait appel à Yannick Noah. Le but : remobiliser le groupe avant ce grand rendez-vous. Alors entraîneur de la formation, Luis Fernandez a accepté ce renfort, tout en posant des limites.

Alors que le PSG disputera la finale de Ligue des champions ce samedi soir, les souvenirs de son premier titre européen, en 1996, ont ressurgi. Il y a 19 ans, le groupe de Luis Fernandez avait remporté la Coupe des vainqueurs de coupe de l'UEFA face au Rapid Vienne. L’anecdote est connue, Michel Denisot avait fait appel à Yannick Noah pour préparer ce rendez-vous. L’ancien vainqueur de Roland-Garros avait accompagné le PSG sur le plan mental avec l’accord de Luis Fernandez.

« J'avais dit au président que j'allais quitter le club »

« En réalité, on n'avait pas besoin de faire une préparation mentale. Simplement, après la demi-finale contre La Corogne, j'avais dit au président (Michel Denisot) que j'allais quitter le club, mais que les joueurs ne le savaient pas. Le président avait alors prévenu Yannick et j'avais répondu que ce serait avec plaisir qu'il vienne, parce que j'aimais beaucoup Yannick et qu’il avait quand même remporté Roland-Garros » a déclaré l’ancien entraîneur, qui s’apprêtait donc à quitter le PSG.

L'avertissement de Luis Fernandez

Par contre, Luis Fernandez ne souhaitait pas que Noah empiète sur son travail. « Qu'il soit présent à l'hôtel ou le soir pour manger avec les joueurs, pour les accompagner, pas de problème. Mais il était hors de question qu'il soit là sur le terrain d'entraînement ou lors des causeries. Chacun son travail. J'ai dit au président que si jamais il intervenait dans une réunion causerie ou à l'entraînement, je quittais le centre et je m'en allais. Et peut-être qu'ils n'auraient pas pu jouer la finale s'il n'y avait plus d'entraîneur. C'est ça le "foot Fernandez", c'est les tribus » a-t-il admis dans des propos rapportés par Culture PSG.

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