Le PSG frôle le drame, Luis Enrique passe aux aveux
Alexis Brunet

Mercredi soir le PSG jouait sa qualification en huitième de finale de Ligue des champions. Le club de la capitale n'a pas brillé puisqu'il a seulement pu arracher le match nul, mais il profite de la victoire de l'AC Milan contre Newcastle pour rejoindre les huitièmes de finale. À la fin de la rencontre, Luis Enrique a notamment avoué que son équipe avait voulu garder le score en fin de match.

Ce fut compliqué, et parfois stressant, mais le PSG est officiellement qualifié pour les huitièmes de finale de Ligue des champions. Le club de la capitale n'a pas pu faire mieux qu'un match nul contre le Borussia Dortmund, mais la victoire de l'AC Milan contre Newcastle permet au champion de France de rejoindre la phase à élimination directe.

Le PSG a beaucoup tenté

L'affrontement entre le PSG et Dortmund s'est donc soldé par un match nul, mais le résultat aurait pu être tout autre. Le club de la capitale a eu plusieurs occasions franches, notamment par Mbappé, mais cela fut sauvé par Niklas Süle, ou bien par Randal Kolo Muani qui a vu sa frappe passée à ras du poteau. Bradley Barcola a aussi vu son tir heurté le montant gauche du gardien allemand. Récemment décrié, Gianluigi Donnarumma a réalisé plusieurs grosses parades qui ont maintenu Paris dans le match.

Le PSG a géré le score en fin de match

C'est donc grâce à la victoire de l'AC Milan que le PSG est qualifié. En conférence de presse, Luis Enrique a avoué qu'après le deuxième but milanais, il avait demandé à son équipe de gérer le score. Ses propos sont rapportés par RMC Sport« Je ne faisais pas attention à l'autre match, j'étais concentré sur notre partie. Il fallait gagner notre rencontre, on ne pensait qu'à ça. En fonction de ce qu'il se passait dans l'autre match, ça pouvait finir en désastre. Jusqu'à la 85e minute, on ne se prenait pas la tête avec tout ça. Quand on a appris que l'AC Milan avait marqué, là ça a changé les choses. On a décidé de plus garder le ballon et de ne pas prendre des risques démesurés. Dans un groupe aussi difficile, où je n'ai vu personne meilleur que nous, être deuxième est une bonne chose. On va grandir et s'améliorer, il faut qu'on le fasse dans plein d'aspects. On va le faire, en février on verra qui est le plus fort. L'attitude de mes joueurs me plaît. »

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