Le nouveau coup de poker du PSG est validé !
Benjamin Labrousse

Recruté l’été dernier par le PSG, Ousmane Dembélé a rapidement fait des dégâts sur l’aile droite de la formation de Luis Enrique. Mais récemment, le technicien espagnol a souhaité repositionner le numéro 10 en tant que milieu offensif. Un choix tactique fort, que valident Rolland Courbis et Gelson Fernandes, qui ont côtoyé l’ailier français au Stade Rennais.

Une révolution tactique au PSG ? Depuis plusieurs matchs, Luis Enrique expérimente de nouveaux schémas au niveau de son attaque. Ainsi, Ousmane Dembélé, habitué à évoluer sur l’aile droite de l’attaque parisienne, a récemment été repositionné en tant que numéro 10 sur certains matchs. Interrogé par l’Equipe, l’ancien entraîneur de l’ailier français à Rennes, Rolland Courbis, apprécie ce rôle chez le joueur de 26 ans.

« C'est ma préférence quand il est "caché" derrière un numéro 9 »

« Moi, quand on en avait parlé ensemble, ça répondait à une logique simple. Dans cette position axiale, le parcours vers le but est beaucoup plus court, et beaucoup moins difficile. Sur un côté, tu as un, deux ou trois joueurs à passer. Dans l'axe, tu gagnes du temps », confie l’ancien entraîneur du Stade Rennais. « Ousmane peut faire parler sa créativité et être plus efficace. C'est ma préférence quand il est "caché" derrière un numéro 9. Par exemple, on peut l'imaginer avec Gonçalo Ramos cette saison au PSG. J'attends qu'on me prouve l'inverse, mais, pour moi, avec Mbappé qui se balade à droite ou à gauche, Dembélé dans l'axe et Ramos en 9, c'est la meilleure formule ».

« C’est là où Ousmane est vraiment le plus fort »

« Pour moi, c'est là où Ousmane est vraiment le plus fort », a de son côté affirmé Gelson Fernandes, partenaire d’Ousmane Dembélé à Rennes entre 2015 et 2016. « À un poste de numéro 10 derrière l'attaquant. Je me souviens d'un match contre Marseille, qu'on avait gagné 5-2 (le 18 mars 2016), il jouait 10 et avait été énorme. Tout simplement parce qu'il est plus dangereux, plus vite et qu'il ne perd pas d'énergie dans ses replacements défensifs. À ce poste-là, il est tellement tranchant. Après, il lui faut un vrai 9 devant lui parce que s'il est tout seul, ce n'est pas un joueur qui va pouvoir rester fixer les centraux », conclut le Suisse.

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