Epoustouflant quand il était à l'OGC Nice, Hatem Ben Arfa a ensuite pris le chemin du PSG. Ainsi, en 2016, l'international français s'est engagé avec le club de la capitale, où il était très attendu. Ça a toutefois viré au fiasco pour Ben Arfa, qui s'est finalement retrouvé mis à l'écart à Paris. Et voilà que cette histoire a inspiré le prochain film de Tristan Séguéla avec notamment Jamel Debbouze.
Pour Hatem Ben Arfa, l'expérience au PSG est devenue un enfer. Alors qu'il avait signé à l'été 2016, à partir d'avril 2017, le Français s'est retrouvé complètement mis à l'écart. La raison ? Une blague visiblement faite à l'émir du Qatar à propos de Nasser Al-Khelaïfi. Ben Arfa a alors payé très cher, ne jouant ensuite aucun match avec le PSG lors de la saison 2017-2018.
« C'est totalement Ben Arfa »
Et voilà que cette mise à l'écart de Hatem Ben Arfa au PSG a inspiré le rôle joué par Hakim Jemili dans le prochain film Mercato, avec Jamel Debbouze. Pour France Football, l'acteur et humoriste reconnait ainsi : « J'interprète un joueur, Mehdi Bentarek, mis au loft par le PSG, qui semble inspiré par Ben Arfa. Je valie ? Bien sûr. On en a beaucoup parlé avec Tristan Séguéla, le réalisateur. C'est totalement Ben Arfa mais aussi plein d'inspirations de joueurs différents. Le but, c'est de pointer les dérives du foot, un milieu que peu peuvent comprendre. Tristan et Jamel (Debbouze) sont des grands fans et quand j'ai pu voir le film, j'étais très content du résultat car c'est comme ça que ça se passe dans le foot : on croit que tous les joueurs sont heureux parce qu'ils gagnent des millions mais, derrière eux, l'argent et la popularité font vriller les entourages. Je ne vais pas les plaindre non plus mais j'en parle avec un peu d'émotion car j'ai fini par comprendre tout ça ».
« J'ai enfin compris ce joueur »
D'ailleurs, Hakim Jemili s'est confié sur Hatem Ben Arfa. Et il a alors pu expliquer à propos de l'ex-joueur du PSG : « J'ai enfin compris ce joueur. Je l'ai rencontré à plusieurs reprises et vous savez quoi ? Aucun regret ! Les gens sont beaucoup plus dégoûtés de sa carrière qu'il ne l'est car, au fond, il a toujours fait ce qu'il aimait faire. Il était le plus fort quand les coaches le laissaient libre : à Nice (2015-2016), (Claude) Puel lui donnait très peu de consignes, il était énorme ! ».