FC Nantes : L'incroyable sortie de Kombouaré après le PSG... Galtier lui répond
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors qu'Antoine Kombouare a estimé que la perte d'intensité de la rencontre remportée par le PSG contre le FC Nantes (3-0) a donné le sentiment d'assister à un match d'entraînement, Christophe Galtier ne partage logiquement pas du tout ce point de vue.

«Ça devient un match d’entraînement»

« Le premier sentiment, c’est la déception parce qu’on a raté notre match. Quand vous jouez à domicile, même si c’est le PSG, ce score déçoit. On travaille pour un tout autre résultat. Après, j’ai aimé le visage de mon équipe dans la difficulté. En infériorité numérique, menée 1-0, elle n’a pas lâché. Les joueurs ont continué à défendre. Ce sont des valeurs que j’ai aimées. Ils ont été dans la résilience et c’est bien parce qu’il faut préparer les prochaines échéances. Ça, j’ai vraiment aimé parce que si tu lâches, tu peux en prendre sept ou huit. C’est lourd mais on a fait ce qu’il faut pour n’en prendre que 3-0 face à un PSG qui était en roue libre. À 1-0 et en supériorité numérique, ça devient un match d’entraînement. Ils ne se sont pas trop fatigués ce soir », assure l'entraîneur du FC Nantes en conférence de presse. Christophe Galtier a quant à lui un avis différent.

«Un match d’entraînement, non, ce n’en était pas un»

« C’est un match qui a perdu en intensité. Mais un match d’entraînement, non, ce n’en était pas un. C’est son analyse, mais pour l’emporter, il y a toujours des efforts à faire. Nous aurions dû gagner par un score plus large si nous avions été plus justes devant le but, ou sur les centres et dernières passes dans la surface de réparation. Ça, c’est pour faire la fine bouche. Nous ne sommes jamais à l’abri d’un retour de l’adversaire, même s’il est en infériorité numérique. C’est un avantage pour nous, bien sûr, mais cela ne change rien sur un coup de pied arrêté ou une potentielle erreur. Il peut aussi y avoir un expulsé chez nous. Sans vouloir le faire remarquer, les trois joueurs avertis sont sortis en cours de match (Mbappé, Verratti et Bernat). C’était important à mes yeux de rester en supériorité numérique pour éviter de donner de l’espoir aux Nantais », lance le coach du PSG, lui aussi devant les médias.

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