Interdits de déplacement à Troyes pour la rencontre de championnat du PSG, les membres du Collectif Ultras Paris ont réagi à la décision du club parisien de ne pas les accueillir dans le parcage visiteurs. Le CUP dénonce le caractère illégal de cette sanction suite aux manifestations au domicile de Neymar. Le président Nasser Al-Khelaifi est visé directement.
Une semaine au PSG réserve toujours son lot de surprises. La dernière en date a été marquée par des mouvements de contestations des « supporters parisiens » devant le siège social du PSG ainsi que devant la maison de Neymar. Une action qui a choqué la direction parisienne qui a pris la décision dans la foulée d'annuler les billets donnant accès au stade de l'Aube pour le match face à Troyes.
Liberté ? Égalité ?PARIS C'EST NOUS !!!@A_N_Supporters @PSG_inside @Prefet_10 @Interieur_Gouv pic.twitter.com/zQc3l6bK2v
— Collectif Ultras Paris (@Co_Ultras_Paris) May 7, 2023
Atteinte à la liberté ?
Le PSG avait fait la démarche d'envoyer un mail aux membres du CUP pour les avertir de l'interdiction mise en place par le club. Les « supporters » ont quand même tenter de se rendre à Troyes, en vain. Comme il l'est indiqué dans leur communiqué ci-dessus, 250 personnes ont été stoppés au péage de Troyes avec la présence du sous-préfet. Pour les plus chanceux, ils ont pu passer cette étape mais pas la plus importante : celle du stade. 200 affiliés au collectif ont été bloqué à l'entrée sous les yeux de la préfète de Troyes en personne. Une décision que le CUP estime illégal et que le club ainsi que la préfecture auraient assumer à demi mot, selon les dires du Collectif Ultras Paris.
Nasser Al-Khelaifi dans le viseur
Derrière cette décision du club parisien d'interdire certains de ses supporters l'accès au stade de l'Aube, le président du PSG est ciblé. Nasser Al-Khelaifi a été visé par des chants demandant sa démission lors du rassemblement des amoureux du club parisien, le 1er mai dernier, devant le siège social. Le soir même du match face à Troyes, une banderole a été déployée devant le Parc des Princes : « Nasser : un président qui préfère les billets verts à ses supporters, bienvenue au PSG. » Une ambiance délétère en plein sprint final pour le titre de champion de Ligue 1.