Samedi, l'ASSE n'a pas pu résister bien longtemps au PSG et ils ont subi une nouvelle lourde défaite (6-1). Si les Verts ont accueilli la rencontre, ils ont aussi l'habitude d'affronter le club de la capitale au Parc des Princes. Visiblement, les choses ont bien changé depuis l'arrivée de Nasser Al-Khelaïfi, qui n'hésiterait pas à bien gâter ses invités. Ce n'était pas toujours le cas des dirigeants parisiens...
Depuis plus d'une dizaine d'années, le PSG domine largement les débats dans le championnat français grâce à l'argent investi par le Qatar. Le club de la capitale a donc l'opportunité d'offrir un bel accueil à ses invités à chaque fois, un changement notable pour les autres équipes. Bernard Caïazzo, ancien co-président de l'ASSE, se rappelle de l'époque où il officiait.
Le PSG n'a pas toujours bien accueilli ses invités
Avec son nouveau statut, le PSG a forcément dû élever le niveau pour accueillir l'équipe qui se déplace pour le match. Bernard Caïazzo s'est lancé dans la comparaison entre Nasser Al-Khelaïfi et ses prédécesseurs, au moment de défendre le patron du PSG après le numéro de Complément d'Enquête. « Tous les gens qui vont au Carré VIP te diront que c’est le plus délicieux des présidents. Avant, je me souviens Leproux (ndlr : l’ancien président du PSG), personne ne pouvait le voir. Quand on allait jouer au Parc des Princes, il te recevait comme un chien » se souvient-il, interrogé par Foot Mercato.
Al-Khelaïfi a tout changé
Depuis qu'il a pris les rênes du PSG, Nasser Al-Khelaïfi a fait beaucoup d'efforts pour positionner le club au sommet à tous les niveaux. En termes d'accueil, le PSG a largement haussé le niveau. « Celui qui reçoit le mieux de tous les clubs, c’est Nasser et tout le monde le dira. Mais il est comme tout le monde, il a ses défauts. Il a des certitudes, je lui ai dit. Quand tu as des convictions d’accord, mais les certitudes, c’est autre chose. Nasser son défaut, c’est que c’est un compétiteur, il veut absolument réussir. Il a une mission et veut réussir dans toutes ses ambitions, mais c’est normal, car l’Emir lui accorde une confiance énorme » assure Bernard Caïazzo.