C'est la crise au PSG, il dévoile les raisons
La rédaction

Alors que le PSG s’apprête à affronter l’OM au Vélodrome ce dimanche, le club parisien ne semble pas en confiance ces derniers temps. Malgré la victoire poussive face à Lille la semaine dernière, les derniers résultats inquiètent côté PSG. L’occasion pour Claude Puel d’analyser les contraintes dans le jeu du PSG.

Très souvent ces derniers temps, le jeu du PSG fait l’objet de nombreux reproches. Parmi ces derniers, on retrouve régulièrement la notion de « déséquilibre », causé notamment par les trois stars offensives de l’équipe, que sont NeymarLionel Messi et Kylian Mbappé. Ces 3 joueurs ne se replient pas en phase défensive, ce qui a tendance à scinder l’équipe en 2, et laisser le bloc défensif avec seulement 7 joueurs. Les derniers résultats du PSG en attestent, ce déséquilibre commence à se faire réellement ressentir dans la tactique actuelle. Pourtant, comment expliquer cette méforme à la fois en termes de résultats et de jeu, alors que le début de saison des hommes de Christophe Galtier avait été plutôt prometteur ? C’est ce à quoi l’ancien entraîneur de l’ASSE Claude Puel a tenté de répondre dans les colonnes du journal l’Équipe.

« Compliqué de mettre quelque chose en place », Puel tire la sonnette d’alarme pour le PSG

Claude Puel s’est exprimé sur le trio offensif parisien, qui complique forcément la tâche tactique de l’entraîneur : « C'est compliqué de mettre quelque chose en place à Paris. Il y a les trois de devant (Mbappé, Messi, Neymar) et, ensuite, le coach doit trouver le meilleur dispositif pour utiliser leur talent en respectant l'équilibre ».

« C’est dur », constate Claude Puel sur la dynamique du PSG

L’ancien entraîneur de Leicester également, a tenté d’analyser la méforme des Parisiens depuis le retour de la Coupe du monde, en se demandant s’il était possible de retrouver de l’équilibre tactique : « Ça dépend de leur état physique. J'ai vu un grand Paris jusqu'à la Coupe du monde, tout le monde était bien physiquement, les trois de devant respectaient le bloc, ils se replaçaient et parvenaient à resserrer les lignes. Derrière, Vitinha était bon, (Marco) Verratti et Marquinhos se démultipliaient pour faire le jeu, récupérer des ballons, casser les lignes ou engager les transitions. Mais tenir cette cadence avec une Coupe du monde au milieu, c'est dur ».

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