«C'est encore un traumatisme», il balance sur ce joueur du PSG
Benjamin Labrousse

Lors des derniers instants de la finale de la dernière Coupe du monde, Randal Kolo Muani perdait un face à face décisif face au gardien argentin Emiliano Martinez. Une action gravée dans les mémoires collectives, mais également dans celle de l’attaquant du PSG. Selon Djibril Cissé, le joueur de 24 ans est encore très marquée par cette frappe, qui aurait pu offrir une troisième étoile aux Bleus.

À quelques centimètres près. Le 18 décembre dernier, au terme d’une finale de Coupe du monde historique, Randal Kolo Muani se mordait les doigts. Et pour cause, l’attaquant français, évoluant désormais au PSG, a eu l’occasion de permettre à l’équipe de France de remporter son troisième sacre mondial. Alors que la France est revenue à 3-3 lors des prolongations face à l’Argentine, Ibrahima Konaté envoie une passe lobée qui surprend la défense de l’Albiceleste. À la réception, Randal Kolo Muani, entré en jeu en deuxième période, décoche une frappe sèche et bien placée. Le monde retient son souffle le temps d’un instant, avant que le gardien Emiliano Martinez ne dévie cette tentative avec un arrêt réflexe, lui aussi désormais mondialement connu.

Randal Kolo Muani marqué par son occasion ratée face à l’Argentine

Depuis, Randal Kolo Muani s’est largement exprimé sur cette occasion manquée. L’avant-centre du PSG confiait notamment à BeIN Sports qu'il pensait chaque jour à cette frappe en finale. Désormais titulaire régulier avec l’équipe de France, Randal Kolo Muani peine à réellement s’imposer au sein de la formation de Didier Deschamps.

« Le jour où il sera libéré, il avancera »

« Je vois un mec qui essaye, qui ne se cache pas, mais qui est encore atteint par cette occase-là », déclare Djibril Cissé à l’Équipe à propos de Randal Kolo Muani. « C'est un truc qui marque. Tant qu'il n'aura pas exorcisé ça, par exemple en marquant sur un très gros match, ce moment va le handicaper mentalement. Alors, oui, il force peut-être un peu les choses. Le jour où il sera libéré, il avancera. Mais c'est encore un traumatisme. Demandez à André-Pierre Gignac. Je pense que la finale de l'Euro 2016 le hante encore (0-1 a.p. face au Portugal). Mais c'est une histoire de temps. Il faut qu'il arrive à digérer cette occasion. »

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