« C’est devenu le Disneyland du football » : Il lâche un énorme tacle au PSG
La rédaction

Alors que le PSG s'apprête à affronter l'OM, la ferveur a rarement été aussi importante. Un match crucial attend les deux équipes qui surfent chacune sur une dynamique différente. Un PSG souffrant en ce début d’année 2023, jouera gros dimanche soir au Vélodrome, conséquence d’une très mauvaise gestion selon certains.

Le PSG va très mal en ce moment. Déjà vaincus à cinq reprises depuis le début de l’année civile, notamment par l’OM, les Parisiens doivent absolument battre leur rival de toujours dimanche, question d’image. Interrogé par L’Équipe, Frank Tapiro, patron d’une grande agence de communication, évoque cette rivalité et admet que Marseille a réussi à défier le PSG sur le front de la popularité.

Le Qatar se moque de Paris ?

Cette saison, l’OM a retrouvé, par le biais de très bons résultats, sa popularité d’antan au point où le Vélodrome est quasiment plein à chaque match. Pour Frank Tapiro, le PSG est devenu à l’inverse, une entreprise où le football passe presque au second plan, ce qui n’a jamais été le cas côté marseillais : « Le Paris-SG était une grande marque, mais elle en a pris un coup, notamment à cause des échecs en Coupe d’Europe et de l’attitude démontrée sur certains naufrages collectifs, et pas seulement la remontada. C’est devenu le Disneyland du football, on s’en fout du palmarès, pourvu qu’on ait des stars. Ce n’est pas un problème de vouloir faire du business, du divertissement, le projet n’a d’ailleurs jamais été de redorer l’image du PSG ou de la ville, mais de faire briller celle du Qatar, de rendre ce pays plus proche des jeunes » a confié le communicant à L’Équipe.

« C’est la catastrophe »

Agacé, Frank Tapiro a ajouté : « Tu dois respecter ton public. À Paris, l'équipe perd le mercredi soir, le jeudi, on t'appelle pour que tu prolonges ton abonnement... Cela m'est arrivé. J'ai vu ça entre 2008 et 2010, en assistant la FFF sur les Bleus, en observant le fiasco de Knysna : quand l'ego des joueurs devient plus important que la marque, c'est la catastrophe ».

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