En 2020, en plaine crise du Covid, l'été est également marqué par un duo qui va faire rêver les Marseillais. L'homme d'affaires Franco-tunisien Mohamed Ajroudi est effectivement porteur d'un projet de rachat de l'OM incarné par Mourad Boudjellal. Les deux promettent du lourd avant que le dossier ne capote. Et aujourd'hui, le premier règle ses comptes avec le second le rendant même responsable de cet échec.
Durant l'été 2020, la vente de l'OM s'est retrouvée au cœur de nombreuses rumeurs, notamment à cause de deux hommes : Mohamed Ajroudi et Mourad Boudjellal. L'homme d'affaires franco-tunisien était porteur d'un projet colossal, selon ses dires, pour le club phocéen que l'ancien président du RC Toulon devait incarner. Cependant, tout a capoté et le duo se livre désormais à un règlement de compte par médias interposés. Boudjellal a plusieurs fois été très virulent à l'égard d'Ajroudi qui sort du silence pour donner sa version des faits, et dénoncer le comportement de son ancien acolyte.
Ajroudi fracasse Boudjellal
« Je ne le connaissais pas. Je l’ai vu 48 heures avant qu’il annonce qu’on allait prendre l’OM. Ce monsieur, je ne me suis pas associé à lui. Il n’y a jamais eu d’association. Ce sont des gens de Marseille qui m’ont approché pour me dire qu’il fallait un visage local, quelqu’un de visible médiatiquement. Voilà pourquoi son nom a émergé », lâche-t-il dans une interview accordée à Thibaud Vézirian avant d'en rajouter une couche.
«Je ne le connaissais pas»
« Ma stratégie était de ne pas parler, se taire jusqu'à ce qu'on ait fini la transaction. On ne s'attendait pas à cela. Pour moi, ça allait trop vite », précise Mohamed Ajroudi qui estime donc que par sa présence médiatique, Mourad Boudjellal a fait capoter son projet : « Il m’a traité de ‘brouteur’, m’a accusé de tout et de rien. Mais il est libre de dire ce qu’il veut. Moi, je sais ce que j’ai fait. Et je n’ai fait de mal à personne. On ne devait rien dire avant la fin du tour de table. Moi, je voulais rester silencieux jusqu’à la conclusion. Lui, il a pris la parole sans concertation. C’est là que tout a explosé ».